samedi 8 juin 2013

"Le Printemps des Livres". Salon du livre à Loudéac.




Stand de l'écrivain Christian Blanchard.
Depuis 1992, la ville de Loudéac accueille Le Printemps des Livres à la fin du mois de mai. Dimanche 26 mai 2013, ce Salon du Livre a ouvert ses portes au public en entrée libre de 10 à 19h au palais des Congrès et de la Culture.
Le Salon du Livre a été inauguré para Gérard Huet, maire de Loudéac et Conseiller Général, à 11h30, accompagné par la Présidente de l'Office Municipal Culturel, Mme Gentilhomme Francine.
 
 
 
 
 






Les super-héros d'Exposika.
Dans ce salon du livre, un thème est proposé chaque année. Si en 2012 c'était « Vingt ans », cette année 2013 le thème choisi était « A chacun son héros », en souvenir des super héros de la bande dessinée. Un concours d'écriture a été organisé autour de ce thème principal et des prix ont été distribués aux gagnants par Monique Collet, adjointe aux Affaires Culturelles.

Finalement, la municipalité a offert un vin d'honneur à l'issue de l'inauguration ouvert à tous.

Comme chaque année, le livre est le protagoniste de cette journée et des écrivains, des librairies locales et des éditeurs sont invités à participer et à exposer leur travail. Pour ce faire, ce Salon du Livre propose aux visiteurs des rencontres avec les auteurs, les illustrateurs et les artistes ou artisans de l'écriture  ainsi que d'autres activités telles des lectures en déambulation, lecture spectacle ou la représentation théâtrale de L'envers du décor, des saynètes réalisées par la junior association L'encre de nos rêves... 




Super-héros réalisés par les enfants.
...une lecture spectacle Si j'avais des super-pouvoirs ; une wonder-lecture d'extraits de 5 livres de jeunesse, pour super auditeurs ; les ateliers Héros et héroïnes à taille humaine avec l'ADALEA. Formation avec la participation de l'artiste Christophe Houzé (ARTL). Les enfants ont pu réaliser des héros et héroïnes à taille humaine ainsi que de personnages en collage, pastel et fusain.  

Exposika nous a présenté ses super-héros sous une rétrospective sur les bandes dessinées de super-héros. Quand sont apparus les super-héros ? Les visiteurs ont pu découvrir l'histoire de ces personnages en costumes, les périodes phares, les bandes dessinées incontournables et leurs auteurs.




Les super-héros d'Exposika.
Pour les éditeurs, on a conté avec la présence des éditions Alain Bargain, Du Barbu, Du Graal, LADTK, Terre de Brume (collection « Polars et Grimoires ») et les éditions Récits.


Du côté des libraires locales, ont été invitées La plume d'Or de Loudéac et Rendez-vous n'importe où (jeunesse) de Pontivy.  

Les visiteurs de ce 21è salon du livre ont pu connaître directement les auteurs qui présentaient leurs œuvres sur les stands installés à ce propos au Palais des congrès de Loudéac. Ils ont pu consulter les livres, discuter et demander des dédicaces personnelles aux plus de 60 auteurs/illustrateurs en littérature adulte et jeunesse qui étaient présents: Libar M. Fofana (17), Frank Darcel (13), Arnaud Le Gouéiffec (14), Alain-Gabriel Monot, Thierry Jigourel, Hervé Boivin (1), Stéphane Grangier (2), Yvon Le Men (10), Anne Blanchot, Alexis Gloaguen (15), Thérèse Bardaine, Jerôme Lucas...






André Le Coq, traducteur en gallo d'Astérix, et
Madeleine Le Bouffo, représentants du CAC SUD
des Côtes d'Armor.
Dans la semaine, jeudi 23 et vendredi 24 mai, des auteurs et illustrateurs ont intervenu dans des animations organisées dans les écoles de Loudéac  : Bernard Friot (11), Nathalie Dieterlé (12), Laurent Richard (6), Benoît Broyart (3), Paskal Martin (7), Christos Ortiz (8), Christine Beigel (5), Marie Diaz (4), Christelle Le Guen (9) et bien d'autres.
 
 
 
 









Palais des Congrès à Loudéac.
L'auteur guinéen Libar M. Fonfana (17) était présent avec son roman L'étrange rêve d'une femme inachevée, imprimé par les Éditions Gallimard. Deux sœurs siamoises sont les protagonistes d'une histoire cruelle et facétieuse à la recherche impossible de leur identité, leur indépendance et leur liberté.
 
 
 
 
 









Ker Adili, calligraphe.
Rencontre avec Frank Darcel (13) et des auteurs/collaborateurs autour du livre ROK 2 (18) (Editions LADTK) : Arnaud Le Gouëdiff (14), Alain-Gabriel Monot, et Thierry Jigourel. Le tome 2 du livre ROK nous conte la saga du rock et des musiques actuelles en Bretagne, de 1989 à 2013.

On a pu trouver aussi, des ouvrages sur le patrimoine gallo traduits par André Le Coq au stand du CAC SUD 22 et l'art de la calligraphie arabe et latine avec le maître calligraphe Ker Adili.
 
 
 














Outils de calligraphie de Ker Adili.

J'ai eu l'occasion d'échanger avec quelques protagonistes de ce Printemps des Livres à Loudéac où ils m'ont fait part de leurs expériences et de leurs créations. 
 
 
 
 












Mireille Le Liboux, écrivaine voyageuse.
Mireille Le Liboux est née en 1951 à Chinon, en Indre-et-Loire, au sein d'une famille de résistants gaullistes. 

"Mon grand-père maternel, Pierre Bagarie, à ce titre, fut déporté à Dachau avec le plus jeune de ses fils. L’autre fils fit partie d’un réseau dans le Vercors. Mon père, Robert Le Liboux, alors engagé dans la marine, a été dans les premiers à rejoindre De Gaulle à Londres.

J’avais dix-sept ans en mai 68 et j’ai très vite remis en question le culte gaulliste familial. A Toulouse, où j’ai terminé mes études de lettres, j’ai milité dans des organisations proches de la Ligue Communiste Révolutionnaire, dont le mouvement des femmes et le MLAC (Mouvement Pour La Liberté de l’Avortement et de la Contraception). J’y ai aussi découvert la culture bretonne, Alan Stivell et Glenmor, la lutte du Larzac et le slogan « Volem viure al pais », « nous voulons vivre au pays ».
 
 
 





"Au pays où les chats font du yoga" de Mireille Le Liboux.
 Un séjour de deux ans en Algérie a renforcé ma prise de conscience des problèmes culturels et linguistiques liés au manque de liberté dans des états centralisés à l’excès. Je n’ai jamais oublié la remarque que m’avait faite un Kabyle en Algérie : « Les Kabyles sont les Bretons de l’Algérie ». Je me sentais déjà Bretonne tout en étant citoyenne du monde.

Devenue professeur de français, elle est arrivée en Bretagne en 1979, à Lorient, où ses deux enfants sont nés. Elle a adhéré à l’UDB [Union Démocratique Bretonne] en 1998 et a participé comme secrétaire de la section du Pays de Lorient en jusqu’en 2004.
Elle s'est portée candidate aux élections cantonales de 2001 à Hennebont, et puis suppléante de Christian Guyonvarc’h aux législatives de 2002.







Poésie dans "La consolation des pierres".
Médaille de bronze au concours
international 2013. Ateliers d'art de
Servon-sur-Vilaine.
 Depuis 2005, elle n’adhère aucun parti politique et ne participe que dans le domaine culturel.

Dans ce contexte politique et social de crise (2012), elle affirme que l'esprit de résistance est plus que jamais nécessaire, en souvenir des mots prononcés par Stéphane Hessel, à 93 ans. D'après elle, la place de l'homme sur la terre est à reconsidérer, développer l’écologie ainsi que l’écologie de l’esprit.  


Secrétaire attentive de l'Association des écrivains bretons, elle s'occupe de publier toutes les bonnes nouvelles. Mais Mireille Le Liboux, à 61 ans, professeur de français et Tourangelle établie à Larmor-Plage, aime aussi exprimer ses sentiments et ses expériences tout autour du monde. Elle a reçu la médaille de bronze du Concours littéraire international des ateliers d'art de Servon-sur-Vilaine pour son excellent recueil poétique "La consolation des pierres"

Aimante et passionnée des civilisations, Mireille Le Liboux suit la tradition des récits de voyage. Elle nous a décrit sa vision du monde au retour de l'Inde dans Retour de Chandigardh, où elle raconte ses rencontres avec d'autres tribus et peuples du bout du monde, avec poésie et sensibilité.









"Retour de Chandigarh", chez Edilivre.

Elle se montre très réservée et discrète mais pas timide, comme le sont ses départs en grands voyages, à destination de l'Inde. « J'y suis allée plusieurs fois, et j'écris au retour de ces voyages. » Elle originaire des pays celtes, souhaite ouvrir des chemins à ceux qui souhaiteraient aussi prendre la route.
Dans ce roman, cette fois, Mireille Le Liboux se trouve en Inde du Nord, la parcourant en train ou en jeep, long voyage effectué en compagnie d'une Indienne qui a fait ses études de lettres au lycée Dupuy-de-Lôme où Mireille Le Liboux enseignait le français. Elle l'avait connue en jeans à Lorient, mais l'a retrouvée là-bas vêtue de la tenue traditionnelle des femmes sikhs.
L'auteur ne part pas vraiment à l'aventure, mais n'a pas peur pour autant d'affronter des terres inconnues et quelques fois dangereuses pour un occidental comme le Rajasthan ou le Penjab.
 
 
 




Xavier  Brosse et Anne Blanchot.
« Pour moi, avoue-t-elle, c'était un peu une interrogation, mais je suis rentrée avec des impressions bien plus approfondies sur l'Inde », en racontant son périple avec intensité, sensibilité, versant toujours dans la poésie, un zeste d'humour aussi.
À dos d'éléphant parfois et jusqu'au Temple d'or proche du Pakistan. Dans le pays Bishnoï, elle rencontre les rats sacrés et poètes à la fois. Fait la queue au Taj Mahal. Ses étapes valent quelques réflexions autour de la vie. « C'est tellement riche et passionnant. Dans ce pays, on n'a jamais fini de découvrir. On change de monde, loin des idées préconçues. »




Michel Brosseau et ses polars.
Mireille Le Liboux, une autorité sans contexte dans le monde de l'écriture et de langue française, défend le développement des langues régionales, une démarche qu'elle qualifie de « moderniste ». D'abord, pour sauvegarder ce qui reste de diversité, car une langue exprime une vision du monde, un mode de pensée et de le percevoir, une richesse pour le patrimoine mondiale. « alors, qu'en français on a un mot pour définir la couleur de la neige (c'est bien limité pour les poètes), en inuit, on a une centaine de manières de la décrire, toute une palette de nuances ». Elle rappelle qu'en breton, l'adjectif « glaz » définie la couleur de l'océan qui peut vouloir dire bleu ou vert, mais il existe un autre mot pour le vert de l'herbe.









Mireille Le Liboux.
Elle a l'impression que la volonté politique est non plus de former des citoyens autonomes ayant les outils de la comparaison et donc de la réflexion, mais de formater la population à une « pensée » [qui n'est plus unique], réalisant ainsi la crainte exprimée par Claude Lévi-Strauss en 1955 dans « Tristes tropiques » : « L'humanité s'installe dans la monoculture ; elle s'apprête à produire la civilisation de masse, comme la betterave, son ordinaire ne comportera plus que ce plat ».
 
 
 
 
 











Atelier ADALEA Formations.
En Inde, elle a remarqué que « plusieurs hindous parlent trois langues : celle de leur état, par exemple le penjabi ou le tamoul, l'hindi parlé par 20% de la population, l'anglais, évidemment. Et elle a constaté un engouement pour le français que la France n'honore pas, puisque les centres culturels français et les Alliances Françaises sont exsangues. Que ce soit à Chandigarh ou à Puducherry, où de nombreux jeunes hindous vont apprendre le français, les droits d'inscriptions ont dû être augmentés, limitant ainsi de manière drastique l'accès à la francophonie. Donc, non seulement la France se ferme aux richesses dont elle a la chance de disposer sur son propre territoire, mais le français devient une langue ultra-minoritaire dans le monde, alors qu’il jouit encore, pour l’instant, d’un certain prestige et représente, dans l’exemple des Indiens, une ouverture au monde.
Triste image d’un pays qui se recroqueville sur lui-même, au risque de la nécrose. »


Jean-Marie BOULAIS.
Jean-Marie Boulais nous a présenté « La pêche aux grenouilles » au salon « Le printemps des livres » à Loudéac où il participait aussi dimanche 26 mai dernier. Il nous montre la campagne de Redon et Guémené-Penfao. Originaire de Massérac et les marais en pays Gallo, c'est dans cette terre où se trouve la ferme où lui-même et ses deux frères ont séjourné entre 1934 et 1944, période de la dernière Grande guerre. Il nous raconte ses expériences très proches sur les perquisitions, maquis, la drôle de guerre..., et la vie paysanne qu'il raconte admirablement en français et en gallo [langue locale et traduite en français dans le livre]. Afin de localiser ces expériences, il accompagne le texte de cartes et dessins des lieux réalisés par Jean-Marie Boulais. Tout une mémoire d'enfant de 10 ans pour ce premier tome sous-titré « Marais d'antan ». « Marais des filles qu'on taquine, du bouchon qui frétille et du chiffon rouge que grenouille mordille... Marais de la tanche verte et du brochet languissant que dans l'eau tiède des fossés, on pêche à la main... » commente Jean Tanguy dans la préface de cet ouvrage un peu picaresque et nostalgique.
 
 
 
Renaud Marhic créateur du polar féerique.
.





Illustrateurs pour enfants.
Tous les deux ans, rendez-vous est pris avec les artistes quévenois. Peintres, sculpteurs, dessinateurs, photographes, écrivains... trouvent place à la médiathèque pour exposer leurs travaux. Une bonne idée pour mettre en valeur ce qui se fait dans la commune en matière de création, mais aussi inciter ceux qui le souhaitent à se lancer. «Cette biennale est dans l'esprit de nos animations, qu'il s'agisse du concours d'expression visuelle de décembre, dont le thème cette année est"Le travail et l'activité à Quéven", dans l'esprit du journal qui doit sortir bientôt et de l'animation sur la presse», expliquait Alain Larrivé, le responsable de la médiathèque. 




 
 
 
 
 
 
Daniel Allaire, auteur d"Étonnante Flore de Bretagne".
Daniel Allaire est d'origine morbihanaise et il s'est déjà fait connaître en Bretagne pour ses grandes expositions de photographies consacrées à la flore. Il a été présent sur le stand de la librairie Sillage samedi 15 septembre 2012 de 14 à 18h00 pour présenter et dédicacer son dernier livre : « Etonnante Flore de Bretagne », paru chez Cristel Editions 2012. Le 26 mai 2013, il a participé au Salon du Livre à Loudéac.








Atelier pour enfants.

Élégamment illustré par ses propres photographies, « Étonnante Flore de Bretagne » est un bel ouvrage adressé à ceux qui parcourent sans cesse les sentiers de Bretagne, en même temps qu'ils sont amoureux de ses paysages et de sa culture. Ce livre rassemble scrupuleusement les grandes variétés botaniques du territoire breton et il présente chacune d'elle par le texte et l'image. On peut trouver pour chaque fleur, une double-page avec photographie et explications pédagogiques et des citations botaniques des meilleurs écrivains de Bretagne tels Eugène Guillevic et autres poètes bretons.


Lorsqu'il est parti à la retraite, il s'est mis a prendre de photos et pour s'amuser il a photographié les fleurs un peu par hasard. Il aime marcher et part à la découverte de son environnement. Attiré par les couleurs merveilleuses de la nature, son regard s'est porté vers la flore. Il n'a jamais envisagé de réaliser de livre de nature avec ses images dans un premier temps, mais il avait assez de clichés pour faire une exposition à Quiberon en 2012.




Outils de calligraphie de Kader Adili.

Les fleurs sont abondantes : on peut les trouver dans les champs, dans le sable, au long de dunes retroussées par le vent, au bord de la route... et leurs noms ne sont pas très connus : Oxalis des bois, Armérie maritime, Saxifrage à trois doigts... Ces fleurs, depuis la nuit des temps, sont source de légendes bretonnes. « Étonnante Flore de Bretagne » est une petite encyclopédie élégamment illustrée et onirique qui s'adresse aux amateurs des sentiers de Bretagne pour célébrer ses paysages et sa culture. Dans cet ouvrage, on peut trouver des pittoresques photographies prises patiemment par l'auteur au fil des saisons.

 






Michel Robin-Freslon et son épouse,
poète et écrivain de la mer.

Daniel Allaire nous propose aussi les plus belles citations botaniques des poètes bretons. En lisant l'écrivain breton Eugène Guillevic,il a voulu associer ses photos au texte. Guillevic, comme tant d'autres écrivains bretons tels Victor Segalen ou Pierre-Jakez Hélias, s'interroge sur les éléments et nombreux sont les textes où la flore est omniprésente. Trouver le texte qui correspond à la photo n'a pas été une tâche facile. Dans ce livre, il y a 130 photos, autant d'extraits de livres, pour une soixantaine d'auteurs. Des écrivains disparus, mais aussi des contemporains, que l'on peut découvrir au fil de la lecture.

 

 

 












Anne Chevalier Maho.
Anne Chevalier Maho est née en 1969 à Nantes (44) et aujourd'hui (2013) habite Lanester, dans le Morbihan. Elle a deux frères et une sœur plus jeunes. 

Après un baccalauréat option économie, elle a suivi ses études supérieures à Nantes et à Rennes, où a obtenu un DESS (Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées) en management et marketing.
Puis, en Vendée, elle a été professeur d’anglais remplaçante en Vendée, avant de partir en Grande Bretagne fin 1998, pour avoir de l'expérience.

Au Royaume Uni, elle a travaillé dans le développement de centrales éoliennes pendant 3 ans. Après la fermeture de la compagnie, elle est au chômage pendant quelques mois, temps précieux pour elle où elle a profité pour parachever ses recherches pour l’histoire de ce qui sera sa trilogie « Les 13 Crânes de Cristal ».  

Dans le Sussex, après ça, elle a trouvé un emploi dans l’équivalent d’un Conseil Général. Après deux ans, elle a démissionné pour se consacrer à 100% à l’écriture de sa trilogie. Passionnée par les mystères de l'univers et les énigmes du passé de l'Homme, Elle aime composer des récits qui reflètent les questions qu'elle se pose. 






Littérature pour enfants.

Elle a eu un premier contact dans ces livres de la Bibliothèque Verte qu'elle lisait petite, notamment la série appelée «Les Conquérants de l’Impossible». Écrite par un certain Philippe Ebly, il a aussi publié plusieurs romans de science-fiction dans les années 1970-80 où 3 garçons vivaient des expériences paranormales et en rapport avec les voyages dans le temps et les mystères de notre passé. Anne Chevalier Maho a été passionnée depuis.

Son quatrième roman s'appelle «Le carillon du monde».









Ollivier Ruca, artisan de mots et sa trilogie de "Mon Poussin".
 
 
Son dernier travail, la trilogie «Les 13 Crânes de Cristal» a eu un grand succès, vendu à 6.000 exemplaires ces deux dernières années, dans les salons du livre et les foires, en particulier au Salon du Livre à Rouen, elle a eu 115 ventes en une journée. Ce nouveau roman de 416 pages et imprimé à 2.500 exemplaires, a été écrit au deuxième semestre 2006, en plein succès de la trilogie éditée à raison d'un tome par an. En lisant ces pages pleines d'énigmes, nous serons emmenés vers le mystère du chant de l'univers que représente le carillon du monde. 





Anne Chevalier Maho.

Ce dernier volume raconte l'histoire de Céleste et Jono, deux amies d'enfance de quinze ans, situé dans les Gorges du Verdon où elles iront passer quelques jours de vacances d'été dans le calme. Là, elles vont rencontrer un milliardaire qui leur montrera des nombreuses réponses aux énigmes de l'univers, leur faisant savoir qu'Anya l'Eternelle, une femme en Inde, s'est fait dérober des parchemins écrits par Nostradamus quatre siècles plus tôt. Les jeunes filles courageuses partiront en voyage à la recherche de cet incroyable secret de Nostradamus lié à une civilisation inconnue cachée dans les Gorges, et au Carillon du monde, le chant de l'Univers...





Dans ce roman mystérieux, on apprend aussi l'origine de la gamme des notes de musique. Anne Chevalier Maho nous fait savoir qu' «Au XIe siècle, le moine, Guido d'Arezzo, a l'idée d'utiliser des syllabes d'un chant grégorien, l'Hymne de Saint-Jean-Baptiste, pour nommer les notes. Les six premiers vers de cette hymne commencent par des sons qui forment une gamme montante, sur les mots ut, ré, mi, fa, sol, la»,

Tous les livres de Anne Chevalier Maho sont disponibles chez éditions ACM.







L'auteur et aussi éditeur de ses œuvres
aux Editions Michel Robin-Freslon.


Michel Robin-Freslon est poète et écrivain de récits de la mer, ainsi que fondateur de "Radio Océan" à Concarneau (22). Dans son Recueil de poésies, il nous a présenté son poème:














 "Le dernier poème de l'auteur":

Orient, ton nom suffit à nous griser de gloire
Sur les rives de la mer lorsque descend le soir.
Loin du désert ingrat, sous la voûte des cieux
On sait partout au Grand Royaume de Dieu.

Avec une foi ardente et un désir certain
Jérusalem La Blanche guide notre destin
Nous, pèlerins fidèles, qui allons sans répit
Depuis l'Armoricaine, sommes en ce soir surpris
Le Saint Sépulcre est là, devant nous, aucun doute
Promesses de nos Frères, Protecteurs de nos Routes
Ces beaux Sires Pattés de Croix latines, vermeille
Race de demi-Dieux, arnaches sans pareille
Toujours prêts à servir, partant doux, généreux
Ils sont guidés sérieux pour nos jeunes et vieux
Pèlerins de tous temps, vers Saint-Jacques, Saint-Michel
Rome comme Cracovie, nous suivons l'étincelle...










Jacques Cartier, l'aventurier découvreur
de nouveaux mondes, de Michel
Robin-Freslon.


Michel Robin-Freslon est un auteur qui développe le sujet de la guerre d'Algérie dans ses récits, notamment dans "Youki Le Chacal", où un ancien appelé de la guerre d'Algérie se penche vers son passé. Dans les ondes, il a raconté l'occupation sur "Radio Océan", station qu'il a fondé, émettant depuis Concarneau. Dans ses récits, on peut trouver sa passion et son goût pour l'aventure, l'histoire, les voyages, la mer et la poésie: "Jacques Cartier, l'aventurier découvreur de nouveaux continents", "Maîtres des Océans, pirates de haute mer", "La dynastie sacrifiée", réactualisation des ouvrages historiques; "Les maîtres de l'Europe", "Les navigateurs de l'oubli" et "Renée de France, princesse de la Renaissance".





















Yvon Le Men, poète breton à Lannion.

Yvon Le Men poète et écrivain breton est né à Tréguier (22) en 1953 et habite Lannion (22). Il est la principale figure de la poésie bretonne aujourd'hui (2013). A l'âge de 21 ans, il édita son premier livre, Vie, soucieux tojour par la communication du point de vue esthétique. Il aime partager sa passion au plus grand nombre, participe dans les salles de spectacles et anime le festival Étonnants Voyageurs à Saint-Malo (22) où il invite des poètes du monde entier.

Sa seule profession est la poésie, elle occupe tout son temps. Il écrit dans la solitude du créateur, il lit ses poèmes et ceux des autres,  participe aux rencontres en Bretagne et à travers le monde. Cela peut paraître difficile, mais fait de lui un poète libre.
A Lannion, il organise en 1992 des rencontres qu’il intitule « Il fait un temps de poème » et avec Michel Le Bris, il anime le festival « Étonnants voyageurs » de Saint-Malo, où il a créé en 1997 un espace-poésie.
Un ensemble de nouvelles publié en 1998 « La clef de la chapelle est au café d’en face », est une vision de sa ville, Lannion : « Je vis à Lannion, une petite ville au bord du monde. Et j’ai besoin des hommes et j’ai besoin des bois ; du marché du jeudi matin où l’on se salue pour un oui et à cause d’un non, de la sterne qui m’invite à partir là où il n’y a personne, sur le chemin de halage ».
En 2000 il publie « Le jardin des tempêtes », dans lequel il  résume vingt-cinq années de poésie, de 1971 à 1996, avec des poèmes extraits de recueils souvent introuvables. Il y explore tous les registres dans une quête de l’évidence d’un instant, d’une lumière ou d’une émotion. 

Voici un poème tiré de cette anthologie:



Gérard-Henri Hervé, auteur de polars.

Les étoiles accrochent des prénoms aux branches des pommiers
Les vergers défient les plus belles couleurs des grandes peintures.
Nous sommes les créateurs de la glaise.
Les formes cavalent les rêves à la poursuite de la réalité.
Ce moment où je t’ai approchée de travers
À cause de l’ouragan,
Et le cyclone emportait nos paniers à provisions.
Cours vite petit homme aux jambes de géant
Aux paroles d’or qui enrichissent la pauvreté apparente des blouses.
La poésie est l’orfèvrerie des damnés
Et nous sommes les poètes du matin (…)
In « Le pays derrière le chagrin »  (1979), dans « Le jardin des tempêtes »(2000), p 44.







Solveig Le Coz.
Solveig Le Coze est née à Paris en 1942 et vit en Bretagne à  Kerouriec (56270) PLOEMEUR. Son amour et passion pour l'écriture commencent à l'âge de 15 ans.

Solveig Le Coze fut lauréate de la Fondation de France en 1985 en reconnaissance pour l'ensemble de son œuvre. Depuis son arrivée en Bretagne après une carrière parisienne dans un cabinet d'avocats, elle se consacre pleinement à sa passion de l'écriture et participe à des nombreux salons littéraires.

Comme être sensible qu'elle est, le mémoire et l'histoire sont présents dans son œuvre : « Je crois que certaines maisons sont « habitées » plus que d'autres, par l'âme de nos ancêtres, les murs sont imprégnés de leur présence et de leurs faits et gestes. A nous de découvrir d'où viennent nos racines, en évitant les embûches de la vie. D'une maison à l'autre, ce n'est que le début d'une longue histoire. »

« Le loup a les dents blanches » a été son premier roman et a obtenu le Prix de la Fondation de France en 1985 et celui du Conseil Général d’Ille et Vilaine en 2011.









Linad, de Solveig Le Coz.

Ce livre est un témoignage des événements historiques de la seconde guerre mondiale, et de la vie quotidienne racontée par un couple de résistants à Solveig pendant cette période.
[Éditeur : Route du Soleil Édition. ISBN : 2-9517-6560-6].

Ensuite, elle a continué avec la saga de LINAD en 4 tomes :

Linad épiprologue « La petite fille aux orties ». La petite fille aux orties, « Linad » en breton, part à la recherche de ses racines en découvrant les mystères de cette maison.

Linad 1ère partie : Les Scandinaves aux environs des années 500.
Linad 2ème partie : Les Vikings des années 800 à 1000.
Linad 3èmr partie : Les Normands de 1000 à 1200.

« La Petite Fille aux orties : Linad », a reçu également le Prix de la Fondation de France et médaille d’argent du Concours International de Servon-sur-Vilaine. C'est l'histoire entre Celtes et Scandinaves, en trois tomes jusqu’aux croisades de St. Louis… On attend la suite.

[Éditeur : Route du soleil éditions. Réédition 2009. ISBN : 2-9517-6561-4].





Exposition photo: "Livres en vie" de
Jean-Marc Godès.

« Che Chorobia » est une histoire vraie et son seul polar où apparaissent des dérives sectaires et traditions gitanes pour retrouver une jeune femme disparue .

« ...Avant de partir, Elodie s'était chargée d'un rapport trouvé sur internet. Il s'agissait d'une enquête gouvernementale dénommée "Miviludes" (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires)...


« 
Tant qu’il y aura des mots », paru en 2011, est un recueil de nouvelles et poèmes primés au cours de sa vie.






Ludovic Miroux et Marc Saada, créateurs
de "Ma collection Papi Moto".

Solveig traite des thèmes sociaux tels le racisme, la drogue, la sorcellerie, la guerre, la bêtise... Elle regarde la vie d'aujourd'hui d'un coup de plume rageur. « Je suis une éternelle rêveuse qui a besoin de l'imaginaire pour améliorer le vécu. ». (Gaël Le Saout : Le Télégramme.).

« Où commence la réalité ? Solveig nous emmène aux frontières des deux mondes qui s'entremêlent. Nous l'accompagnons avec ses peurs, ses révoltes, ses amours. Avec elle, nous cherchons l'autre, et c'est nous-même que nous trouvons au bout du chemin... » (La boite à lettres.)

[Éditeur : Route du soleil éditions. ISBN : 2-9517-6559-10].



Salon du livre à Loudéac 2013.

« Le Vieux chêne de Merville » publié en février 2012, fut récompensé en Octobre 2012 par la médaille d’argent du Prix Pierre Jakez Hélias. C'est la vie d'un aventurier breton en partant de deux familles, de Lorient à l'Extrême-Orient en passant par les goulags de la Sibérie chinoise de 1900 à nos jours.

[Éditeur : Route du soleil éditions. ISBN : 2-9540-4610-5].

En 2.000, elle quitte L’Harmattan Éditeur et s’inscrit en tant qu’auteur-indépendant sous le nom de Route du Soleil Éditions. Aujourd'hui en 2013, elle fait partie de l’Association des Écrivains Bretons, et participe à de nombreux salons en France.







Jean-Claude Le Chévère et son roman
"Le Ragondin".
Jean-Claude Le Chevère, professeur de français à la retraite, nous a présenté son roman «Tandem solo», qui raconte l'histoire d'un trajet en vélo Paris-Brest-Paris, qui se passe en 1948. L'écrivain briochin se souvient en 80 pages, de cette course cycliste professionnelle de 1.200 km fin des années 1940. L'auteur nous fait part de son expérience en tant que randonneur à vélo et raconte les aventures de l'exploit gratuit, dans un contexte familial indifférent, voire hostile, face à l'obsédante liberté individuelle de participer.
Professeur de français à la retraite et passionné de vélo depuis 1979, il y a retrouvé dans cette pratique des sensations, des émotions et des amitiés qui n’oubliera jamais.

Récit romanesque dont le vélo à deux pédaliers, le tandem, est le protagoniste de l'action, mettant en valeur les «forçats de la route», expression déjà usitée. Celui-ci est le septième roman de Jean-Claude Le Chévère, une aventure humaine dont les stars principales sont Fanch et Charlot, les héros malgré eux de ce Paris-Brest-Paris 1948. Tout au long de la course, ils vont éprouver des souffrances à chaque coup de pédale, surtout, sur le chemin du retour. Là, le hasard veut que le trajet de retour devienne un cauchemar particulier et ce tandem, témoin inerte de cette aventure, devient un engin à ranger parmi les encombrants. « Tandem solo » rentre dans la symbologie de la fête incomplète qui vaut la peine de découvrir car l'humour y est bien présent.

«Tandem solo» de Jean-Claude Le Chevère. Ed. Folle Avoine. Prix: 12 EUR. En librairie. L'auteur dédicacera son livre, samedi, de 10 h à 16 h, au «Condorcet» (tabac-presse), 19, rue Jean-Jaurès.






Les écrivaines Dominique Irvoas-Dantec et Michèle Brieuc.


Jean-Claude Le Chevère et la violence de la pension : « La cour des petits ».


Dans «La cour des petits», Jean-Claude Le Chevère nous montre, à 61 ans, le monde violent des internats des années 50. Pour lui, «écrire n'est pas quelque chose de raisonné».













Dominique Camus et son sujet sur la sorcellerie.

 
Il ne sait pas pourquoi il écrit, quel est l'objet de l'écriture. Ancien professeur de français, il était à l'internat et il écrivait en cachette. Il n'est pas du genre à chercher des explications inutiles. 







"Léo et le fantôme" et "Le concours de la meilleure grand-mére",
travail de Ludovic Miroux et Marc Saada.

Il a un rendez-vous tôt le matin dans son « domaine » où il décharge son fardeau littéraire. Là, c'est une rencontre avec le monde de l'écriture et des écrivains, là c'est son monde plein de livres et d'images de grands écrivains : Proust, Rimbaud, Verlaine ou Maupassant. Un ancien garage est devenu son «domaine», au rez-de-chaussée de sa maison du quartier Robien, à Saint-Brieuc. Mais c'est aussi un hommage à William Faulkner, écrivain américain dont l'ancien professeur de lettres du lycée Anatole-Le Braz a lu, fasciné, toutes les œuvres : «Le Domaine» est le nom d'un de ses romans.













"La tapisserie de soie",
littérature pour enfants.

« La cour des petits » c'est son cinquième roman où Jean-Claude Le Chevère raconte les expériences de Pierre à l'internat. Agé de 11 ans et d'origine pauvre, il découvre les inégalités sociales et la violence dans cet environnement éducatif où les garçons et les filles vivaient séparés et passaient leur adolescence plutôt enfermés pendant la semaine. Dans un style sobre, l'écrivain briochin montre la fin de ce monde adolescent des années 50. Lorsque 1968 arrivera, les portes des pensionnats s'ouvriront. 

Jean-claude Le Chévère, qui à grandi à Maroué, n'avait pas dans sa tête de raconter un jour tout cela. Vers 7 heures, il descend vers son domaine, se met à table et prend son stylo. «Au départ, je voulais juste continuer l'histoire de Pierre avec l'idée de décrire l'enfermement. Et s'est mise en place toute la violence des adultes avec les enfants et des enfants entre eux. Elle me semble inévitable avec des contraintes comme le fait qu'il n'y ait que des garçons et qu'on les oblige au silence. Au bout d'un moment, ça explose». Il se souvient d'un élève frappé par un prêtre, d'un autre humilié en cachette par des condisciples... Des situations qui frappent le lecteur tout en suivant le parcours et les expériences de Pierre. L'internat faisait marcher droit les élèves ? Jean-Claude Le Chévère préférant plutôt la tradition artistique que philosophique, a voulu apporter une réponse à travers la fiction au lieu d'argumenter : «J'ai voulu dire une certaine vérité, vue par un enfant de 11 ans». 

« La cour des petits », de Jean-Claude Le Chevère, aux éditions Apogée.










Alain Bargain, éditeur participant
à "Le printemps des livres"
à Loudéac.







Depuis il y a dix ans, les éditions Alain Bargain ont misé fort sur les romans policiers régionaux et grâce a leur audace ils ont dépassé le million d'exemplaires vendus. Et Alain Bargain veut aller encore plus loin. Bien que personne dans le milieu breton de l'édition ne croyait dans ce genre de littérature, maintenant, c'est l'affaire de tout le monde. Alain Bargain et son équipe ont été les premiers et c'est pourquoi ils conservent une certaine avantage. Son fils Carl Bargain continue la tradition de son père tout en suivant la même ligne il y a deux ans et, très fier, il annonce sans aucun complexe  que ses titres pourraient aller (en 2008( au-delà des 150.000 exemplaires vendus à l'année. 
























L'équipe d'Editions Art Terre.






Images prises le 26 mai 2013 au Palais des congrès à Loudéac.


Textes adaptés du web.



Appuyez financièrement mon travail.

Tous vos dons son acceptés. Compte bancaire
 
 

Your support makes artistic creation possible.  

Support my work financially. 

 All your donations are accepted.  

Bank account

 
 
 
 IBAN:

C. E. BRET. P. DE LOIRE

FR76-1444-5202-0004-7691-1755-844




©Productions José María Gil Puchol.

Photographe à Loudéac.

FRANCE
 
Commandez mes images sur mon site PUCHOL PHOTOGRAPHIE
 
ci-dessous, tous 
 
formats papier et des objets cadeaux:




Regardez mes vidéos sur Youtube.

Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes:

https://www.youtube.com/watch?v=9SKHlxBV6SE&t=613s

 
"Paul McCartney à Montevidéo":

https://www.youtube.com/watch?v=vgz-z6nvcQ0&t=171s
 
 
"L'Abbaye de Beauport"

https://youtu.be/MU5JH8a3_Ow
 
"La Corbinière des Landes"

https://www.youtube.com/watch?v=4W4tNnXzwU4&t=27s 
 

MES PUBLICATIONS CHEZ edilivre.com

"La tranchée des bagnards, L'Abbaye de Beauport, Les monuments mégalithiques en Bretagne, La Vénus de Quinipily, Córcega, La tortilla de madera."