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Stand de l'écrivain Christian Blanchard. |
Depuis 1992, la ville de Loudéac
accueille Le Printemps des Livres à la fin du mois de
mai. Dimanche 26 mai 2013, ce Salon du Livre a ouvert ses
portes au public en entrée libre de 10 à 19h au palais des Congrès
et de la Culture.
Le Salon du Livre a été inauguré
para Gérard Huet, maire de Loudéac et Conseiller Général, à
11h30, accompagné par la Présidente de l'Office Municipal Culturel,
Mme Gentilhomme Francine.
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Les super-héros d'Exposika. |
Dans ce salon du livre, un thème est proposé chaque année.
Si en 2012 c'était « Vingt ans », cette
année 2013 le thème choisi était « A chacun son
héros », en souvenir des super héros de la bande
dessinée. Un concours d'écriture a été organisé autour de ce
thème principal et des prix ont été distribués aux gagnants par
Monique Collet, adjointe aux Affaires Culturelles.
Finalement, la municipalité a offert
un vin d'honneur à l'issue de l'inauguration ouvert à tous.
Comme chaque année, le livre est le
protagoniste de cette journée et des écrivains, des librairies
locales et des éditeurs sont invités à participer et à exposer
leur travail. Pour ce faire, ce Salon du Livre propose
aux visiteurs des rencontres avec
les auteurs, les illustrateurs et les artistes ou artisans de
l'écriture ainsi que d'autres activités telles des lectures
en déambulation, lecture spectacle ou la représentation théâtrale
de L'envers du décor, des
saynètes réalisées
par la junior association L'encre de nos rêves... ;
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Super-héros réalisés par les enfants. |
...une lecture spectacle Si
j'avais des super-pouvoirs ;
une wonder-lecture d'extraits de 5 livres de jeunesse, pour super
auditeurs ; les ateliers Héros et héroïnes à
taille humaine avec
l'ADALEA. Formation
avec la participation de l'artiste Christophe Houzé (ARTL). Les
enfants ont pu réaliser des héros et héroïnes à taille humaine
ainsi que de personnages en collage, pastel et fusain.
Exposika
nous a présenté ses super-héros sous une rétrospective sur les
bandes dessinées de super-héros. Quand sont apparus les
super-héros ? Les visiteurs ont pu découvrir l'histoire de ces
personnages en costumes, les périodes phares, les bandes dessinées
incontournables et leurs auteurs.
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Les super-héros d'Exposika. |
Pour les éditeurs, on a conté avec la
présence des éditions Alain Bargain, Du Barbu,
Du Graal, LADTK, Terre de Brume
(collection « Polars et Grimoires ») et les éditions
Récits.
Du côté des libraires locales, ont
été invitées La plume d'Or de Loudéac et
Rendez-vous n'importe où (jeunesse) de Pontivy.
Les visiteurs de ce 21è salon du livre
ont pu connaître directement les auteurs qui présentaient leurs
œuvres sur les stands installés à ce propos au Palais des congrès
de Loudéac. Ils ont pu consulter les livres, discuter et demander
des dédicaces personnelles aux plus de 60 auteurs/illustrateurs en
littérature adulte et jeunesse qui étaient présents: Libar M.
Fofana (17), Frank Darcel (13), Arnaud Le Gouéiffec (14),
Alain-Gabriel Monot, Thierry Jigourel, Hervé Boivin (1), Stéphane
Grangier (2), Yvon Le Men (10), Anne Blanchot, Alexis Gloaguen (15),
Thérèse Bardaine, Jerôme Lucas...
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André Le Coq, traducteur en gallo d'Astérix, et
Madeleine Le Bouffo, représentants du CAC SUD
des Côtes d'Armor. |
Dans la semaine, jeudi 23 et vendredi
24 mai, des auteurs et illustrateurs ont intervenu dans des
animations organisées dans les écoles de Loudéac : Bernard
Friot (11), Nathalie Dieterlé (12), Laurent Richard (6), Benoît
Broyart (3), Paskal Martin (7), Christos Ortiz (8), Christine Beigel
(5), Marie Diaz (4), Christelle Le Guen (9) et bien d'autres.
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Palais des Congrès à Loudéac. |
L'auteur guinéen Libar M. Fonfana (17)
était présent avec son roman L'étrange rêve d'une femme
inachevée, imprimé
par les Éditions Gallimard. Deux sœurs siamoises sont les
protagonistes d'une histoire cruelle et facétieuse à la recherche
impossible de leur identité, leur indépendance et leur liberté.
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Ker Adili, calligraphe. |
Rencontre
avec Frank Darcel (13) et des auteurs/collaborateurs autour du livre
ROK 2 (18) (Editions LADTK) : Arnaud Le Gouëdiff (14),
Alain-Gabriel Monot, et Thierry Jigourel. Le tome 2 du livre ROK nous
conte la saga du rock et des musiques actuelles en Bretagne, de 1989
à 2013.
On a pu trouver aussi, des ouvrages
sur le patrimoine gallo traduits par André Le Coq au stand du CAC SUD 22 et l'art de la calligraphie
arabe et latine avec le maître calligraphe Ker Adili.
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Outils de calligraphie de Ker Adili. |
J'ai
eu l'occasion d'échanger avec quelques protagonistes de ce Printemps
des Livres à Loudéac où ils m'ont fait part de leurs expériences
et de leurs créations.
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Mireille Le Liboux, écrivaine voyageuse. |
Mireille Le Liboux est née
en 1951 à Chinon, en Indre-et-Loire, au sein d'une famille de résistants
gaullistes.
"Mon
grand-père maternel, Pierre Bagarie, à ce titre, fut déporté à
Dachau avec le plus jeune de ses fils. L’autre fils fit partie d’un
réseau dans le Vercors. Mon père, Robert Le Liboux, alors engagé
dans la marine, a été dans les premiers à rejoindre De Gaulle à
Londres.
J’avais
dix-sept ans en mai 68 et j’ai très vite remis en question le
culte gaulliste familial. A Toulouse, où j’ai terminé mes études
de lettres, j’ai milité dans des organisations proches de la Ligue
Communiste Révolutionnaire, dont le mouvement des femmes et le MLAC
(Mouvement Pour La Liberté de l’Avortement et de la
Contraception). J’y ai aussi découvert la culture bretonne, Alan
Stivell et Glenmor, la lutte du Larzac et le slogan « Volem
viure al pais », « nous voulons vivre au pays ».
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"Au pays où les chats font du yoga" de Mireille Le Liboux. |
Un
séjour de deux ans en Algérie a renforcé ma prise de conscience
des problèmes culturels et linguistiques liés au manque de liberté
dans des états centralisés à l’excès. Je n’ai jamais oublié
la remarque que m’avait faite un Kabyle en Algérie : « Les
Kabyles sont les Bretons de l’Algérie ». Je
me sentais déjà Bretonne tout en étant citoyenne du monde.
Devenue
professeur de français, elle est arrivée en Bretagne en 1979, à
Lorient, où ses deux enfants sont nés. Elle a adhéré à l’UDB [Union Démocratique Bretonne] en 1998 et a participé comme secrétaire de
la section du Pays de Lorient en jusqu’en
2004.
Elle s'est portée candidate aux élections cantonales de 2001 à Hennebont, et puis
suppléante de Christian Guyonvarc’h aux législatives de 2002.
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Poésie dans "La consolation des pierres".
Médaille de bronze au concours
international 2013. Ateliers d'art de
Servon-sur-Vilaine. |
Depuis
2005, elle n’adhère aucun parti politique et ne participe que dans le domaine culturel.
Dans ce contexte politique et social de crise (2012), elle affirme que l'esprit de résistance est
plus que jamais nécessaire, en souvenir des mots prononcés par Stéphane
Hessel, à 93 ans. D'après elle, la place de l'homme sur la terre est à reconsidérer, développer l’écologie ainsi que l’écologie
de l’esprit.
Secrétaire attentive de l'Association des écrivains bretons, elle s'occupe de publier toutes les bonnes nouvelles. Mais Mireille Le Liboux, à 61
ans, professeur de français et Tourangelle établie à Larmor-Plage, aime aussi exprimer ses sentiments et ses expériences tout autour du monde. Elle a reçu la médaille de
bronze du Concours littéraire international des ateliers d'art de
Servon-sur-Vilaine pour son excellent recueil poétique "La
consolation des pierres".
Aimante et passionnée des civilisations, Mireille Le Liboux suit la tradition des récits de voyage. Elle nous a décrit sa vision du monde au retour de l'Inde dans Retour de Chandigardh, où elle raconte ses rencontres avec d'autres tribus et peuples du bout du monde, avec poésie et sensibilité.
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"Retour de Chandigarh", chez Edilivre. |
Elle
se montre très réservée et discrète mais pas timide, comme le
sont ses départs en grands voyages, à destination de l'Inde. «
J'y suis allée plusieurs fois, et j'écris au retour de ces voyages.
» Elle
originaire des pays celtes, souhaite ouvrir des chemins à ceux qui
souhaiteraient aussi prendre la route.
Dans ce roman, cette
fois, Mireille Le Liboux se trouve en Inde du Nord, la parcourant en train ou en jeep, long voyage effectué en compagnie d'une Indienne qui a
fait ses études de lettres au lycée Dupuy-de-Lôme où Mireille Le
Liboux enseignait le français. Elle l'avait connue en jeans à
Lorient, mais l'a retrouvée là-bas vêtue de la tenue
traditionnelle des femmes sikhs.
L'auteur
ne part pas vraiment à l'aventure, mais n'a pas peur pour autant
d'affronter des terres inconnues et quelques fois dangereuses pour un occidental comme le Rajasthan ou le
Penjab.
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Xavier Brosse et Anne Blanchot. |
«
Pour moi,
avoue-t-elle, c'était
un peu une interrogation, mais je suis rentrée avec des impressions
bien plus approfondies sur l'Inde »,
en racontant son périple avec intensité, sensibilité, versant
toujours dans la poésie, un zeste d'humour aussi.
À
dos d'éléphant parfois et jusqu'au Temple d'or proche du Pakistan.
Dans le pays Bishnoï, elle rencontre les rats sacrés et poètes à
la fois. Fait la queue au Taj Mahal. Ses étapes valent quelques
réflexions autour de la vie. «
C'est tellement riche et passionnant. Dans ce pays, on n'a jamais
fini de découvrir. On change de monde, loin des idées préconçues.
»
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Michel Brosseau et ses polars. |
Mireille
Le Liboux, une autorité sans contexte dans le monde de l'écriture
et de langue française, défend le développement des langues
régionales, une démarche qu'elle qualifie de « moderniste ».
D'abord, pour sauvegarder ce qui reste de diversité, car une langue
exprime une vision du monde, un mode de pensée et de le percevoir,
une richesse pour le patrimoine mondiale. « alors, qu'en
français on a un mot pour définir la couleur de la neige (c'est
bien limité pour les poètes), en inuit, on a une centaine de
manières de la décrire, toute une palette de nuances ». Elle
rappelle qu'en breton, l'adjectif « glaz » définie la
couleur de l'océan qui peut vouloir dire bleu ou vert, mais il
existe un autre mot pour le vert de l'herbe.
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Mireille Le Liboux. |
Elle
a l'impression que la volonté politique est non plus de former des
citoyens autonomes ayant les outils de la comparaison et donc de la
réflexion, mais de formater la population à une « pensée » [qui n'est plus unique], réalisant ainsi la crainte exprimée par
Claude Lévi-Strauss en 1955 dans « Tristes tropiques » :
« L'humanité s'installe dans la monoculture ; elle
s'apprête à produire la civilisation de masse, comme la betterave,
son ordinaire ne comportera plus que ce plat ».
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Atelier ADALEA Formations. |
En
Inde, elle a remarqué que « plusieurs hindous parlent trois
langues : celle de leur état, par exemple le penjabi ou le
tamoul, l'hindi parlé par 20% de la population, l'anglais,
évidemment. Et elle a constaté un engouement pour le français que
la France n'honore pas, puisque les centres culturels français et
les Alliances Françaises sont exsangues. Que ce soit à Chandigarh
ou à Puducherry, où de nombreux jeunes hindous vont apprendre le
français, les droits d'inscriptions ont dû être augmentés,
limitant ainsi de manière drastique l'accès à la francophonie.
Donc,
non seulement la France se ferme aux richesses dont elle a la chance
de disposer sur son propre territoire, mais le français devient une
langue ultra-minoritaire dans le monde, alors qu’il jouit encore,
pour l’instant, d’un certain prestige et représente, dans
l’exemple des Indiens, une ouverture au monde.
Triste
image d’un pays qui se recroqueville sur lui-même, au risque de la
nécrose. »
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Jean-Marie BOULAIS. |
Jean-Marie Boulais nous a
présenté « La pêche aux grenouilles » au salon « Le
printemps des livres » à Loudéac où il participait aussi dimanche 26 mai dernier. Il nous montre la campagne de Redon et Guémené-Penfao. Originaire de
Massérac
et les marais en pays Gallo, c'est dans cette terre où se trouve la
ferme où lui-même et ses deux frères ont séjourné entre 1934 et
1944, période de la dernière Grande guerre. Il nous raconte ses
expériences très proches sur les perquisitions, maquis, la drôle
de guerre..., et la vie paysanne qu'il raconte admirablement en français et en gallo [langue locale et traduite en français dans le livre]. Afin de localiser ces expériences, il accompagne le
texte de cartes et dessins des lieux réalisés par
Jean-Marie Boulais. Tout une mémoire d'enfant de 10 ans pour ce
premier tome sous-titré « Marais d'antan ». « Marais
des filles qu'on taquine, du bouchon qui frétille et du chiffon
rouge que grenouille mordille... Marais de la tanche verte et du
brochet languissant que dans l'eau tiède des fossés, on pêche à
la main... »
commente Jean Tanguy dans la préface de cet ouvrage un peu picaresque et
nostalgique.
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Renaud Marhic créateur du polar féerique. |
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Illustrateurs pour enfants. |
Tous
les deux ans, rendez-vous est pris avec les artistes quévenois.
Peintres, sculpteurs, dessinateurs, photographes, écrivains...
trouvent place à la médiathèque pour exposer leurs travaux. Une
bonne idée pour mettre en valeur ce qui se fait dans la commune en
matière de création, mais aussi inciter ceux qui le souhaitent à
se lancer. «Cette biennale est dans l'esprit de nos animations, qu'il
s'agisse du concours d'expression visuelle de décembre, dont le
thème cette année est"Le travail et l'activité à Quéven",
dans l'esprit du journal qui doit sortir bientôt et de l'animation
sur la presse», expliquait Alain Larrivé, le responsable de la
médiathèque.
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Daniel Allaire, auteur d"Étonnante Flore de Bretagne". |
Daniel
Allaire est d'origine morbihanaise et il s'est déjà fait connaître
en Bretagne pour ses grandes expositions de photographies consacrées
à la flore. Il a
été présent sur le stand de la librairie Sillage samedi
15 septembre 2012 de 14 à 18h00 pour présenter et dédicacer son
dernier livre : « Etonnante
Flore de Bretagne », paru chez
Cristel Editions 2012. Le 26 mai 2013, il a participé au Salon du
Livre à Loudéac.
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Atelier pour enfants. |
Élégamment
illustré par ses propres photographies, « Étonnante
Flore de Bretagne » est
un bel ouvrage adressé à ceux qui parcourent
sans cesse les sentiers de Bretagne, en même temps qu'ils sont
amoureux de ses paysages et de sa culture. Ce livre rassemble
scrupuleusement les grandes variétés botaniques du territoire
breton et il présente chacune d'elle par le texte et l'image. On
peut trouver pour chaque fleur, une double-page avec photographie et
explications pédagogiques et des citations botaniques des meilleurs
écrivains de Bretagne tels Eugène Guillevic et autres poètes
bretons.
Lorsqu'il est parti à la retraite, il s'est mis a prendre de photos et pour s'amuser il a photographié les fleurs un peu par hasard. Il aime marcher et part à la découverte de son environnement. Attiré par les couleurs merveilleuses de la nature, son regard s'est porté vers la flore. Il n'a jamais envisagé de réaliser de livre de nature avec ses images dans un premier temps, mais il avait assez de clichés pour faire une exposition à Quiberon en 2012.
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Outils de calligraphie de Kader Adili. |
Les
fleurs sont abondantes : on peut les trouver dans les champs,
dans le sable, au long de dunes retroussées par le vent, au bord de
la route... et leurs noms ne sont pas très connus : Oxalis des
bois, Armérie maritime, Saxifrage à trois doigts... Ces fleurs,
depuis la nuit des temps, sont source de légendes bretonnes.
« Étonnante Flore de Bretagne »
est une petite encyclopédie élégamment illustrée et onirique qui
s'adresse aux amateurs des sentiers de Bretagne pour célébrer ses
paysages et sa culture. Dans cet ouvrage, on peut trouver des
pittoresques photographies prises patiemment par l'auteur au fil des
saisons.
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Michel Robin-Freslon et son épouse,
poète et écrivain de la mer. |
Daniel
Allaire nous propose aussi les plus belles citations botaniques des
poètes bretons. En
lisant l'écrivain breton Eugène Guillevic,il a voulu associer ses
photos au texte. Guillevic, comme tant d'autres écrivains bretons
tels Victor Segalen ou Pierre-Jakez Hélias, s'interroge sur les
éléments et nombreux sont les textes où la flore est omniprésente.
Trouver le texte qui correspond à la photo n'a pas été une tâche
facile. Dans ce livre, il y a 130 photos, autant d'extraits de
livres, pour une soixantaine d'auteurs. Des écrivains disparus, mais
aussi des contemporains, que l'on peut découvrir au fil de la
lecture.
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Anne Chevalier Maho. |
Anne
Chevalier Maho est née en 1969 à Nantes (44) et aujourd'hui (2013)
habite Lanester, dans le Morbihan. Elle a deux frères et une sœur
plus jeunes.
Après
un baccalauréat option économie, elle a suivi ses études
supérieures à Nantes et à Rennes, où a obtenu un DESS (Diplôme
d’Études Supérieures Spécialisées) en management et
marketing.
Puis, en Vendée, elle a été professeur
d’anglais remplaçante en Vendée, avant de partir en Grande
Bretagne fin 1998, pour avoir de l'expérience.
Au
Royaume Uni, elle a travaillé dans le développement de centrales
éoliennes pendant 3 ans. Après la fermeture de la compagnie, elle
est au chômage pendant quelques mois, temps précieux pour elle où
elle a profité pour parachever ses recherches pour l’histoire de
ce qui sera sa trilogie « Les 13 Crânes de Cristal ».
Dans
le Sussex, après ça, elle a trouvé un emploi dans l’équivalent
d’un Conseil Général. Après deux ans, elle a démissionné pour
se consacrer à 100% à l’écriture de sa trilogie. Passionnée
par les mystères de l'univers et les énigmes du passé de l'Homme, Elle aime composer des récits qui reflètent les questions qu'elle
se pose.
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Littérature pour enfants. |
Elle a eu un premier contact dans ces livres de
la Bibliothèque Verte qu'elle lisait petite, notamment la
série appelée «Les Conquérants de l’Impossible».
Écrite par un certain Philippe Ebly, il a aussi publié plusieurs
romans de science-fiction dans les années 1970-80 où 3 garçons
vivaient des expériences paranormales et en rapport avec les voyages
dans le temps et les mystères de notre passé. Anne Chevalier
Maho a été passionnée depuis.
Son
quatrième roman s'appelle «Le
carillon du monde».
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Ollivier Ruca, artisan de mots et sa trilogie de "Mon Poussin". |
Son
dernier travail, la trilogie «Les 13 Crânes de Cristal» a
eu un grand succès, vendu à 6.000 exemplaires ces deux dernières
années, dans les salons du livre et les foires, en particulier au Salon du Livre à
Rouen, elle a eu 115 ventes en une journée. Ce nouveau roman
de 416 pages et imprimé à 2.500 exemplaires, a été écrit au
deuxième semestre 2006, en plein succès de la trilogie éditée à
raison d'un tome par an. En lisant ces pages pleines d'énigmes, nous
serons emmenés vers le mystère du chant de l'univers que représente
le carillon du monde.
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Anne Chevalier Maho. |
Ce dernier volume raconte l'histoire de Céleste
et Jono, deux amies d'enfance de quinze ans, situé dans les Gorges
du Verdon où elles iront passer quelques jours de vacances d'été
dans le calme. Là, elles vont rencontrer un milliardaire qui leur
montrera des nombreuses réponses aux énigmes de l'univers, leur
faisant savoir qu'Anya l'Eternelle, une femme en Inde, s'est fait
dérober des parchemins écrits par Nostradamus quatre siècles plus
tôt. Les jeunes filles courageuses partiront en voyage à la
recherche de cet incroyable secret de Nostradamus lié à une
civilisation inconnue cachée dans les Gorges, et au Carillon du
monde, le chant de l'Univers...
Dans
ce roman mystérieux, on apprend aussi l'origine de la gamme des
notes de musique. Anne Chevalier Maho nous fait savoir qu' «Au XIe
siècle, le moine, Guido d'Arezzo, a l'idée d'utiliser des syllabes
d'un chant grégorien, l'Hymne de Saint-Jean-Baptiste, pour
nommer les notes. Les six premiers vers de cette hymne commencent par
des sons qui forment une gamme montante, sur les mots ut, ré, mi,
fa, sol, la»,
Tous
les livres de Anne Chevalier Maho sont
disponibles chez éditions ACM.
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L'auteur et aussi éditeur de ses œuvres
aux Editions Michel Robin-Freslon. |
Michel Robin-Freslon est poète et écrivain de récits de la mer, ainsi que fondateur de "Radio Océan" à Concarneau (22). Dans son Recueil de poésies, il nous a présenté son poème:
"Le dernier poème de l'auteur":
Orient,
ton nom suffit à nous griser de gloire
Sur
les rives de la mer lorsque descend le soir.
Loin
du désert ingrat, sous la voûte des cieux
On
sait partout au Grand Royaume de Dieu.
Avec
une foi ardente et un désir certain
Jérusalem
La Blanche guide notre destin
Nous,
pèlerins fidèles, qui allons sans répit
Depuis
l'Armoricaine, sommes en ce soir surpris
Le
Saint Sépulcre est là, devant nous, aucun doute
Promesses
de nos Frères, Protecteurs de nos Routes
Ces
beaux Sires Pattés de Croix latines, vermeille
Race
de demi-Dieux, arnaches sans pareille
Toujours
prêts à servir, partant doux, généreux
Ils
sont guidés sérieux pour nos jeunes et vieux
Pèlerins
de tous temps, vers Saint-Jacques, Saint-Michel
Rome
comme Cracovie, nous suivons l'étincelle...
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Jacques Cartier, l'aventurier découvreur
de nouveaux mondes, de Michel
Robin-Freslon. |
Michel Robin-Freslon est un auteur qui développe le sujet de la guerre d'Algérie dans ses récits, notamment dans "Youki Le Chacal", où un ancien appelé de la guerre d'Algérie se penche vers son passé. Dans les ondes, il a raconté l'occupation sur "Radio Océan", station qu'il a fondé, émettant depuis Concarneau. Dans ses récits, on peut trouver sa passion et son goût pour l'aventure, l'histoire, les voyages, la mer et la poésie: "Jacques Cartier, l'aventurier découvreur de nouveaux continents", "Maîtres des Océans, pirates de haute mer", "La dynastie sacrifiée", réactualisation des ouvrages historiques; "Les maîtres de l'Europe", "Les navigateurs de l'oubli" et "Renée de France, princesse de la Renaissance".
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Yvon Le Men, poète breton à Lannion. |
Yvon Le
Men poète et écrivain breton est né à Tréguier (22) en 1953 et habite Lannion (22). Il est la principale figure de la poésie
bretonne aujourd'hui (2013). A l'âge de 21 ans, il édita son premier livre, Vie, soucieux tojour par la communication du point de vue esthétique. Il aime partager
sa passion au plus grand nombre, participe dans les salles de
spectacles et anime le festival Étonnants Voyageurs à Saint-Malo (22) où il invite des poètes du monde entier.
Sa
seule profession est la poésie, elle occupe tout son temps. Il écrit
dans la solitude du créateur, il lit ses poèmes et ceux des
autres, participe aux rencontres en Bretagne et à travers le
monde. Cela peut paraître difficile, mais fait de lui un poète
libre.
A
Lannion, il organise en 1992 des rencontres qu’il intitule « Il
fait un temps de poème » et avec Michel Le Bris, il
anime le festival « Étonnants voyageurs »
de Saint-Malo, où il a créé en 1997 un espace-poésie.
Un ensemble de nouvelles publié en 1998 « La
clef de la chapelle est au café d’en face »,
est une vision de sa ville, Lannion : « Je vis à
Lannion, une petite ville au bord du monde. Et j’ai besoin des
hommes et j’ai besoin des bois ; du marché du jeudi matin où
l’on se salue pour un oui et à cause d’un non, de la sterne qui
m’invite à partir là où il n’y a personne, sur le chemin de
halage ».
En
2000 il publie « Le
jardin des tempêtes »,
dans
lequel il résume vingt-cinq années de poésie, de 1971 à 1996,
avec des poèmes extraits de recueils souvent introuvables. Il y
explore tous les registres dans une quête de l’évidence d’un
instant, d’une lumière ou d’une émotion.
Voici un poème tiré
de cette anthologie:
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Gérard-Henri Hervé, auteur de polars. |
Les
étoiles accrochent des prénoms aux branches des pommiers
Les
vergers défient les plus belles couleurs des grandes peintures.
Nous
sommes les créateurs de la glaise.
Les formes cavalent les rêves
à la poursuite de la réalité.
Ce moment où je t’ai approchée
de travers
À cause de l’ouragan,
Et le cyclone emportait nos
paniers à provisions.
Cours vite petit homme aux jambes de
géant
Aux paroles d’or qui enrichissent la pauvreté apparente
des blouses.
La poésie est l’orfèvrerie des damnés
Et nous
sommes les poètes du matin (…)
In
« Le
pays derrière le chagrin »
(1979),
dans « Le
jardin des tempêtes »(2000),
p 44.
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Solveig Le Coz. |
Solveig
Le Coze est née à Paris en 1942 et vit en Bretagne à
Kerouriec (56270) PLOEMEUR. Son amour et passion pour l'écriture
commencent à l'âge de 15 ans.
Solveig
Le Coze fut lauréate de la Fondation de France en 1985 en
reconnaissance pour l'ensemble de son œuvre. Depuis son arrivée en
Bretagne après une carrière parisienne dans un cabinet d'avocats,
elle se consacre pleinement à sa passion de l'écriture et participe
à des nombreux salons littéraires.
Comme
être sensible qu'elle est, le mémoire et l'histoire sont présents
dans son œuvre : « Je crois que certaines maisons sont
« habitées » plus que d'autres, par l'âme de nos
ancêtres, les murs sont imprégnés de leur présence et de leurs
faits et gestes. A nous de découvrir d'où viennent nos racines, en
évitant les embûches de la vie. D'une maison à l'autre, ce n'est
que le début d'une longue histoire. »
« Le
loup a les dents blanches »
a
été son premier roman
et
a
obtenu le Prix
de la Fondation de France
en 1985
et celui du Conseil
Général d’Ille et Vilaine
en 2011.
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Linad, de Solveig Le Coz. |
Ce
livre est un témoignage des événements historiques de la seconde
guerre mondiale, et de la vie quotidienne racontée par un couple de
résistants à Solveig pendant cette période.
[Éditeur
: Route du Soleil Édition. ISBN
: 2-9517-6560-6].
Ensuite,
elle a continué avec la saga de LINAD
en 4 tomes :
Linad
épiprologue « La petite fille aux orties ». La
petite fille aux orties, « Linad » en breton, part à la recherche
de ses racines en découvrant les mystères de cette maison.
Linad
1ère partie : Les Scandinaves aux environs des années 500.
Linad
2ème partie : Les Vikings des années 800 à 1000.
Linad
3èmr partie : Les Normands de 1000 à 1200.
« La
Petite Fille aux orties : Linad », a reçu également le Prix
de la Fondation de France et médaille d’argent du Concours
International de Servon-sur-Vilaine. C'est l'histoire
entre
Celtes et Scandinaves, en trois tomes jusqu’aux croisades de St.
Louis… On attend la suite.
[Éditeur
: Route du soleil éditions. Réédition 2009. ISBN
: 2-9517-6561-4].
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Exposition photo: "Livres en vie" de
Jean-Marc Godès. |
« Che
Chorobia » est
une histoire vraie et son seul polar où
apparaissent des dérives sectaires et traditions gitanes pour
retrouver une jeune femme disparue .
« ...Avant
de partir, Elodie s'était chargée d'un rapport trouvé sur
internet. Il s'agissait d'une enquête gouvernementale dénommée
"Miviludes" (Mission interministérielle de vigilance et de
lutte contre les dérives sectaires)...
« Tant
qu’il y aura des mots »,
paru en 2011, est un recueil de nouvelles et poèmes primés au cours
de sa vie.
|
Ludovic Miroux et Marc Saada, créateurs
de "Ma collection Papi Moto". |
Solveig
traite des thèmes sociaux tels le racisme, la drogue, la
sorcellerie, la guerre, la bêtise... Elle regarde la vie
d'aujourd'hui d'un coup de plume rageur. « Je suis une
éternelle rêveuse qui a besoin de l'imaginaire pour améliorer le
vécu. ». (Gaël Le Saout : Le Télégramme.).
« Où
commence la réalité ? Solveig nous emmène aux frontières des
deux mondes qui s'entremêlent. Nous l'accompagnons avec ses peurs,
ses révoltes, ses amours. Avec elle, nous cherchons l'autre, et
c'est nous-même que nous trouvons au bout du chemin... » (La
boite à lettres.)
[Éditeur
: Route du soleil éditions. ISBN
: 2-9517-6559-10].
|
Salon du livre à Loudéac 2013. |
« Le
Vieux chêne de Merville »
publié en février 2012, fut récompensé en Octobre 2012 par la
médaille
d’argent
du Prix
Pierre Jakez Hélias. C'est
la vie d'un aventurier breton en partant de deux familles,
de Lorient à l'Extrême-Orient en passant par les goulags de la
Sibérie chinoise de 1900 à nos jours.
[Éditeur
: Route du soleil éditions. ISBN
: 2-9540-4610-5].
En
2.000, elle quitte L’Harmattan Éditeur et s’inscrit en
tant qu’auteur-indépendant sous le nom de Route du Soleil
Éditions. Aujourd'hui en 2013, elle fait partie de l’Association
des Écrivains Bretons, et participe à de nombreux salons en
France.
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Jean-Claude Le Chévère et son roman
"Le Ragondin". |
Jean-Claude Le Chevère, professeur de français à la retraite, nous a présenté son roman «Tandem
solo», qui raconte
l'histoire d'un trajet en vélo Paris-Brest-Paris, qui se passe en
1948. L'écrivain briochin se souvient en 80 pages, de cette course
cycliste professionnelle de 1.200 km fin des années 1940. L'auteur
nous fait part de son expérience en tant que randonneur à vélo et
raconte les aventures de l'exploit gratuit, dans un contexte
familial indifférent, voire hostile, face à l'obsédante liberté
individuelle de participer.
Professeur
de français à la retraite et passionné de vélo depuis 1979, il y
a retrouvé dans cette pratique des sensations, des émotions et des
amitiés qui n’oubliera jamais.
Récit
romanesque dont le vélo à deux pédaliers, le tandem, est le
protagoniste de l'action, mettant en valeur les «forçats de la
route», expression déjà usitée. Celui-ci est le septième roman
de Jean-Claude Le Chévère, une aventure humaine dont les stars
principales sont Fanch et Charlot, les héros malgré eux de ce
Paris-Brest-Paris 1948. Tout au long de la course, ils vont éprouver
des souffrances à chaque coup de pédale, surtout, sur le chemin du
retour. Là, le hasard veut que le trajet de retour devienne un
cauchemar particulier et ce tandem, témoin inerte de cette aventure,
devient un engin à ranger parmi les encombrants. « Tandem
solo » rentre dans la symbologie de la fête incomplète qui
vaut la peine de découvrir car l'humour y est bien présent.
«Tandem solo» de Jean-Claude Le Chevère. Ed. Folle
Avoine. Prix: 12 EUR. En librairie. L'auteur dédicacera son livre,
samedi, de 10 h à 16 h, au «Condorcet» (tabac-presse), 19, rue
Jean-Jaurès.
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Les écrivaines Dominique Irvoas-Dantec et Michèle Brieuc. |
Jean-Claude
Le Chevère et la violence de la pension : « La cour des
petits ».
Dans
«La cour des petits», Jean-Claude Le Chevère nous montre, à 61
ans, le monde violent des internats des années 50. Pour lui, «écrire
n'est pas quelque chose de raisonné».
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Dominique Camus et son sujet sur la sorcellerie. |
Il
ne sait pas pourquoi il écrit, quel est l'objet de l'écriture.
Ancien professeur de français, il était à l'internat et il
écrivait en cachette. Il n'est pas du genre à chercher des
explications inutiles.
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"Léo et le fantôme" et "Le concours de la meilleure grand-mére",
travail de Ludovic Miroux et Marc Saada. |
Il
a un rendez-vous tôt le matin dans son « domaine » où
il décharge son fardeau littéraire. Là, c'est une rencontre avec
le monde de l'écriture et des écrivains, là c'est son monde plein
de livres et d'images de grands écrivains : Proust, Rimbaud,
Verlaine ou Maupassant. Un ancien garage est devenu son «domaine»,
au rez-de-chaussée de sa maison du quartier Robien, à Saint-Brieuc.
Mais c'est aussi un hommage à William Faulkner, écrivain américain
dont l'ancien professeur de lettres du lycée Anatole-Le Braz a lu,
fasciné, toutes les œuvres : «Le Domaine» est le nom d'un de
ses romans.
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"La tapisserie de soie",
littérature pour enfants. |
« La cour des petits » c'est son cinquième
roman où Jean-Claude Le Chevère raconte les expériences de Pierre à
l'internat. Agé de 11 ans et d'origine pauvre, il découvre les
inégalités sociales et la violence dans cet environnement éducatif où les
garçons et les filles vivaient séparés et passaient leur
adolescence plutôt enfermés pendant la semaine. Dans un style
sobre, l'écrivain briochin montre la fin de ce monde adolescent des
années 50. Lorsque 1968 arrivera, les portes des pensionnats
s'ouvriront.
Jean-claude Le Chévère, qui à grandi à
Maroué, n'avait pas dans sa tête de raconter un jour tout cela. Vers 7 heures, il descend vers son domaine, se met à table et prend son stylo. «Au départ, je voulais juste continuer l'histoire de Pierre
avec l'idée de décrire l'enfermement. Et s'est mise en place toute
la violence des adultes avec les enfants et des enfants entre eux.
Elle me semble inévitable avec des contraintes comme le fait qu'il
n'y ait que des garçons et qu'on les oblige au silence. Au bout d'un
moment, ça explose». Il se souvient d'un élève frappé par un
prêtre, d'un autre humilié en cachette par des condisciples... Des
situations qui frappent le lecteur tout en suivant le parcours et les
expériences de Pierre. L'internat faisait marcher droit les élèves ?
Jean-Claude Le Chévère préférant
plutôt la tradition
artistique que philosophique, a voulu apporter une réponse à
travers la fiction au lieu d'argumenter : «J'ai voulu dire
une certaine vérité, vue par un enfant de 11 ans».
« La
cour des petits », de Jean-Claude Le Chevère, aux éditions
Apogée.
|
Alain Bargain, éditeur participant
à "Le printemps des livres"
à Loudéac. |
Depuis il y a dix ans, les
éditions Alain Bargain ont misé fort sur les
romans policiers régionaux et grâce a leur audace ils ont dépassé le million d'exemplaires
vendus. Et Alain Bargain veut aller encore plus loin. Bien que personne dans le milieu
breton de l'édition ne croyait dans ce genre de littérature, maintenant, c'est l'affaire de tout le monde. Alain Bargain et son équipe ont été les
premiers et c'est pourquoi ils conservent une certaine avantage. Son fils Carl Bargain continue la tradition de son père tout en suivant la même ligne il y a deux ans et, très fier, il annonce sans aucun complexe que ses titres pourraient aller (en 2008( au-delà des
150.000 exemplaires vendus à l'année.
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L'équipe d'Editions Art Terre. |
Images prises le 26 mai 2013 au Palais des congrès à Loudéac.
Textes adaptés du web.
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©Productions José María Gil Puchol.
Photographe à Loudéac.
FRANCE
"L'Abbaye de Beauport"
https://youtu.be/MU5JH8a3_Ow
"La Corbinière des Landes"
https://www.youtube.com/watch?v=4W4tNnXzwU4&t=27s
MES PUBLICATIONS CHEZ edilivre.com
"La tranchée des bagnards,
L'Abbaye de Beauport, Les monuments mégalithiques en Bretagne, La Vénus de
Quinipily, Córcega, La tortilla de madera."
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