lundi 19 mai 2014

Eglise Saint Gal à Langast (22).






Église St Gal à Langast (22).


Suivant un dicton, partout où se trouvait St Gal, les bêtes ne pouvaient faire de mal. Une légende dit qu’autrefois un chien errant dans la région, mordant et tuant sur son passage, aurait traversé le Montrel sans faire aucun mal.

Les hommes et les femmes malades du village avaient pour habitude de faire une neuvaine « prières pendant 9 jours » à St Gal pour solliciter leur guérison ou celle d »un proche.

Jusque dans les années 50, peut-être encore début 60, tous les soirs des mois de mai et d’octobre, le chapelet était dit à la chapelle.

La clochette sonnait vers 19 h « heure solaire » et tous les habitants du village, hommes, femmes et enfants se rendaient, ainsi que certaines personnes des alentours. Maintenant le chapelet est récité une fois par semaine au début de l’après-midi.


[Je suis et transcris les infos disponibles sur le tableau à l'entrée de cette belle église.]





Baie de l'église St Gal.
Technique HDR.

Un épisode mérite d’être rappelé.


21 hommes du Montrel furent mobilisés lors de la guerre 14-18, 20 revinrent sains et saufs des combats. On sait pourtant qu’elle fût la terrible hécatombe de la grande guerre. Le retour de tous les poilus du village fût attribué à la protection de St Gal.



















Ange sculpté sur bois.
Autel du retable nord.

L'origine de la chapelle de St Gal du Montrel remonte à l'arrivée de St Gal, moine d'Irlande, en Bretagne. Quand vous entrez dans cette chapelle, vous la trouvez récente. Oui, elle est récente de part sa construction qui date des années 1930. Elle n’a peut-être aucune valeur architecturale, mais elle a une grande valeur spirituelle en souvenir de St Gal, et morale en remerciement à ceux qui l’ont construite en remplacement d’un édifice très ancien et tombé en ruine à la fin du XIXème siècle.

St Gal, ce moine irlandais débarque à St Coulomb près de St Malo en 574, accompagné de St Colomban son maître et d’une dizaine d’autres moines.

St Gal a d’abord suivi St Colomban puis après l’avoir quitté, est venu dans ce coin de Bretagne vers la fin du VI siècle. Il y est resté quelques années et a probablement construit un monastère, d’om le nom du village actuel « Le Montrel » qui viendrait du mot latin monastérium.





St Dominique et Ste Christine de Sienne
reçoivent le chapelet.
Retable nord.


Il est ensuite parti pour Querrien « La Prenessaye » puis a rejoint St Colomban en Autriche et en Italie vers 610, puis est allé en Suisse où il est mort à Arbon à l’âge de 95 ans en 646.

Cette chapelle a donc été construite bénévolement par les habitants du Montrel pour remercier St Gal d’avoir protégé ses 21 enfants mobilisés pendant la guerre 14-18 et dont 20 sont revenus sains et saufs.

Les Saints de cette chapelle sont : St Gal, St Samson évêque de Dol au VI siècle, St Dominique, Ste Christine de Sienne et au dessus de la porte d’entrée la Vierge et l’Enfant.














Sculpture sur bois représentant
probablement St Gal.

St Gal, Colomban et leurs compagnons, en partant de Bangor « Irlande » en 570, pour arriver à Luxeuil « Franche-Conté » en 590, passent par les villes : Bangor, Plymouth, St Coulomb, Rouen, Soissons, Reims, Annegray et Luxeuil.

Expulsés de Luxeuil, par le roi Thierry et son aïeule la reine Brunehaut, pour les renvoyer en Irlande en passant par Nantes, ils décident de rester en Gaule et de rejoindre Luxeuil ou ses environs, en passant par les villes : Besançon, Autun, Avallon, Auxerre Nevers, Orléans, Tours, Angers, Nantes, [Le Montrel « Langast », Querrien uniquement St Gal et quelques qui rejoignent St Colomban par la suite pour aller en Suisse], Rouen, Noyen, Soissons, Paris, Jouarre, Rebais, Metz, Coblence, Mayence, Strasbourg [Bâle, Tuggen, Breganz, Arbon, St Gal en Suisse], Bobio pour St Colomban en Italie.










Chœur et vitrail de l'église St Gal.
Technique HDR.

Le vitrail.

Dans les églises pré-romanes et romanes, les fresques représentaient la liturgie, en particulier dans les églises de monastère, ce qui était le cas à Langast, jusqu’au XIIè siècle et les peintures murales étaient la bible des illetrés.

La paroisse de Langast était rattachée à l’évêché de Dol en Bretagne, alors capitale ecclésiastique de la Bretagne de 846 au XIIè siècle.

C’est une verrière de transition, à l’ornamentation à l’italienne, style gothique – début Renaissance. Elle a été offerte par Jean de Quengo, seigneur du Rochay en 1508. Son petit fils François y fit placer ses armes en 1573 (en bas à droite).

Elle a été restaurée au début du XXè siècle. Les armes, en bas à gauche, sont celles du marquis de Crénole et du vicomte de la Motte Rouge des Essarts, datant de 1919.

Les autres panneaux sont occupés par des motifs architecturaux, des scènes de crucifixion et des portraits de saints ou saintes honorés dans la paroisse.

Le tympan est orné d’un jugement dernier.






Vue depuis le bas-côté sud.

Saint Gal.

Saint Gal a donné son nom à la paroisse de Langast (qui veut dire ermitage de Gal). Il est né en Irlande en 551. Vers 570, il part pour l’Armorique en compagnie de quelques compagnons, dont Colomban son maître. En 574, il débarque à St-Coulomb, entre St-Malo et Cancale, puis s’enfonce à travers la Gaule. Il passe à Annegray, puis Luxeuil (Franche-Compté – Bourgogne). Mais le roi Thierry et son aïeule la reine Brunehaut qui n’apprécient pas ces moines, veulent les renvoyer chez eux. Ils les mettent dans une barque qui descend la Loire. Mais arrivés près de Nantes, ils décident de rester en Gaule et repassent par la Bretagne.

Saint Gal arrive à Langast vers l’an 600 au village du Montrel où il construit son ermitage, puis s’en va à Querrien village de La Prénessaye.












Détail du retable nord.

En 610, il rejoint St Colomban, d’abord en Autriche puis en Suisse sur le bord du lac de Constance. St Colomban le quitte pour l’Italie où il meurt à Bobio en 615.

Saint Gal reste en Suisse où il construit son ermitage sur les bords de la rivière La Steinach dans un lieu isolé.

C’est sur ce lieu que le moine Otmar construisit un monastère en 750 qui donnera naissance à la ville de St-Gal.

A la place de cette abbaye existe actuellement la célèbre bibliothèque St-Gal, unique au monde, où sont conservés sousvide, des manuscrits amenés par ces moines venus d’Irlande ou du Pays de Galle du 5è au 8è siècle.

Saint Gal meurt à Arbon en Suisse en 646.

Le site internet du diocèse de Saint-Brieuc consacre 3 pages à notre église sous le titre Langast, regards d’éternité. L’adresse du site est : http://saint-brieuc.cef.fr/pri/regards/langast






L'église de St Gal vue de l'extérieur.
Église de Saint Gal.

L'église de Saint Gal date du VIIIè siècle, dans un premier temps c'était une église carolingienne, pré-romane longtemps répertoriée du XVIè siècle, pensant qu’elle était contemporaine au vitrail datant de 1508.

Elle a subi plusieurs restaurations:

le clocher a été construit au XIVè siècle; 

le chœur a été modifié au cours du XVè, ainsi que l’abside semi-circulaire devient à chevet plat;

au XVIè siècle,  les murs extérieurs des bas-côtés sont rehaussés et on y fait des ouvertures.

La dernière restauration date de 1982 à 1995.





L'église de St Gal et rues de Langast.

L’église est restée fermée pendant 12 ans. Les Bâtiments de France la classe Monument Historique et entreprennent d’importants travaux pour un coût d’environ 9.000.000 de francs. Les piliers sont consolidés, la couverture et la charpente sont refaites à neuf, ainsi que le plancher du chœur. L’autel du XVè siècle est supprimé pour y mettre l’autel d’origine.

En grattant les enduits, on découvre la maçonnerie en arêtes de poisson (opus spicatum) ainsi que les fenêtres qui éclairent l’église à sa construction. Les bas-côtés, beaucoup plus bas, n’avaient pas d’ouverture.

Mais le plus important est la découverte des fresques qui datent des Xè, XVIè et XVIIIè siècle. Elles ont été restaurées par Valentin Scarlatescu, spécialiste roumain.






Fresque représentant Melchisedech.

Les fresques du 10è siècle.

Elles sont les plus nombreuses.

Sur la 2° arcade, côté droit : l’archange Michel et Melchisedech, roi de Salem et prêtre du Dieu Très-Haut. Sur la 3° arcade, côté droit, la 3° et 4° côté gauche : c’est le monde angélique avec des anges qui ont tous un point commun : livre fermé dans la main gauche et la main droite levée paume en avant. Sur la 1° arcade, côté gauche, motifs de rinceaux celtes.
















Fresque représentant l'archange Michel.

Les fresques du 16° siècle.

Sur la 1° arcade, côté droit : des rinceaux qui représentent le monde terrestre. En dessous Sainte Catherine d’Alexandrie, très en vogue à cette époque.

Au fond de l’église, côté gauche, se trouve un épisode de la vie de Marie-Madeleine à Marseille.



















Fresque représentant Saint Germain.

L’évêque sur le côté gauche de la nef est Saint Germain d’Auxerre, père spirituel de Saint Patrick, patron de l’Irlande.

























Rinceaux.

Fresques à l'église St Gal à Langast.






Les fresques du 18è siècle.

Sont représentées des vestiges de rinceaux sur le bas-côté sud, un globe terrestre surmonté d’une croix (4° arcade côté gauche) et sur le pignon de l’église, des fleurs de lys et une croix.






Tympan et partie supérieure du vitrail de l'église
St Gal à Langast.

R. Couffon a étudié les verrières des Côtes d'Armor dans un article paru dans le bulletin de la Société d'émulation des Côtes du Nord. Ce qui suit est un résumé de son magnifique travail.[Voir bibliographie en bas].


L'église de Langast dédiée à saint Gal (1) est un édifice actuel qui date en majeure partie de la fin du XVè siècle. Au chevet, se trouve sa maîtresse vitre, et, dans deux fenêtres des collatéraux, des restes de verrières.

Cette maîtresse vitre est importante pour l'histoire du vitrail en Bretagne. Il s’agit bien d’une verrière de transition car elle est composée d’éléments encore gothiques et d’autres de style renaissance. Elle n’est pas signée, mais on peut voir la date de 1508. Cela confirme l’utilisation par les peintres verriers des éléments et fantaisies de la composition italienne.






Elle a été réparée plusieurs fois, notamment par la Société d’émulation  au 19è siècle. En 1868, elle était dans un très pitoyable. Geslin de Bourgogne visita les lieux et qualifia les restes de kaléidoscope de verres de toutes couleurs, car il la trouva  « complètement disloquée et prête à s'effondrer ». Les trous étaient bouchés par des ardoises. Un travail réhussi, car Oheix ne mentionne que quelques changements de tableaux en 1901.

Plus tard, elle fut abîmée par des jets de pierre, mais  un heureux hasard a voulu qu’aucun des morceaux essentiels ne fut atteint. En 1919, elle a été très habilement restaurée et remise en plomb par le savoir faire de MM. Tournel.





Quatre lancettes de cinq panneaux
forment la verrière à Langast.

Le tympan est orné d'un jugement dernier. En haut, le Christ juge, les bras ouverts, couvert d’un manteau violet. A côté, dès anges sonnent de la trompette, vêtus de blanc avec écharpes vertes et portant des ailes rouges et tiennent des phylactères avec inscriptions en lettres gothiques. Au-dessous, deux panneaux : à gauche, la Vierge intercède les mains jointes ; elle est couronnée et couverte d'une robe rouge et d'un manteau bleu, les  cheveux blonds (ce panneau date de 1919). A droite et à genoux, saint Jean lui fait pendant, il est habillé d'une robe jaune et d'un manteau rouge. Au troisième rang, trois panneaux : saint Michel au centre, en armure argent et or et des personnages demi nus ressuscitent à droite et à gauche ; dans les-mouchettes, des angelots.







Christ crucifié sur la porte
d'entrée principale.


La verrière proprement dite est composée de quatre lancettes de cinq panneaux chacune. Le panneau supérieur de chaque lancette est occupé par un motif architectural, les quatre autres représentent des scènes de la Crucifixion, des portraits de saints et de saintes honorés dans la paroisse.

Des quatre panneaux d'architecture, les deux derniers ont été refaits en 1919 en copiant le premier. Celui-ci représente un riche dais, encore tout gothique ainsi que de petits personnages, à la manière des retables anversois, exemple aussi qu’on peut voir au Musée de Cluny sur le retable de Jean de Molder de 1513.















Chœur et grand vitrail.
Technique HDR.

Le second panneau représente la partie supérieure du Christ en croix. Il est surmonté d'un gable complètement renaissance avec perles et puttis.

Dû aux importantes restaurations dont la verrière a été l’objet au cours du temps, il est assez difficile de déterminer l'origine du carton primitif de cette verrière. Certains aspects font penser aux saints de Jacques Boden et quelques détailles pointent vers une influence rhénane, même suisse : les figures rondes des personnages féminins du panneau de la Vierge de Pitié, l'un des mieux conservés, la figure barbue de saint Antoine, les ornements de feuillages et de branches d'arbres encadrant la Vierge de pitié, saint Fiacre et sainte Opportune.








Côté sud du chœur.
Technique HDR pour le rendu des images.

Passons maintenant aux panneaux historiés :

1° A gauche de la croix, la Sainte Vierge qui se détache sur un fond rouge. Ce panneau a été refait à une époque relativement moderne, sans doute en 1870.

2° Notre-Seigneur en croix. Trois anges, aux ailes rouges, reçoivent dans des calices d'or le sang qui coulé de ses plaies. Au pied de la croix se trouve la Madeleine.

3° Faisant pendant à la Vierge et sur un panneau de damas violet, saint Jean. De chaque côté, paysages en grisaille à fond bleu.

4° La Messe de saint Grégoire, permuté sans savoir pourquoi en 1919 avec la Vierge de Pitié.







Côté nord du chœur.
Technique HDR.

Le Christ apparaît sur l'autel, à la prière de saint Grégoire, pour confondre la femme. Le saint est agenouillé devant l'autel et il est assisté de deux cardinaux ; l'un porte la tiare entre ses mains.

D’après M Male, cette représentation de la messe de Saint Grégoire eut au moyen âge une attirance considérable car des indulgences y étaient attachées. On peut aussi voir la même représentation sur le retable primitif de la chapelle Saint-Michel de Planguenoual, dans les Côtes-d’Armor










Retable sud.

Le carton de la Messe de saint Grégoire de Langast était de beaucoup le plus usité en France, dans les Pays-Bas et en Allemagne ; et des gravures similaires se vendaient dans les foires.

Lorsque les protestants s’attaquèrent aux indulgences, la fortune de la Messe de saint Grégoire cessa; mais elle est représentée sur plusieurs vitraux en France, notamment à Saint-Gonery dans le Morbihan, la maîtresse vitre renferme une Messe de saint Grégoire exécutée suivant un autre modèle.

5° Saint Antoine Viennois, un culte très ancien dans la paroisse et, d’après Gaultier du Mottay, le second patron de l'église. Il est représenté sous les traits d'un ermite à longue barbe grise, vêtu d'une robe brune et d'un manteau violet. Un livre jaune et une clochette grise dans sa main gauche et une crosse d'or dans la main droite. Auprès de lui, deux cochons roses et un-diable vert rappellent sa tentation.





Retable sud.


6° Le martyre de saint Sébastien, un saint très populaire en Bretagne et invoqué contre les épidémies. Le saint, nu, est attaché à un poteau. Il porte un nimbe rouge, deux archers le criblent de flèches. Celui du premier plan, en costume Louis XII, est coiffé d'un chapeau rouge et vêtu d'un pourpoint, de chausses rayées blanches et rouges, et de bas rouges. En retrait, un autre archer porte un chaperon bleu clair, un pourpoint bleu foncé, des chausses jaunes et des bas bleus très foncés.












Retable nord.
Agneau sculpté sous l'autel.
7° Ecce Agnus Dei représente le bon pasteur. Il montre du doigt un agneau qu’il tient sur ses genoux. Il est couvert d'une peau de mouton jaune et d'un manteau rouge. Une croix à sa main gauche. On peut lire au-dessus : Ecce Agnus Dei qui tollit pe(cca)ta mundi, miserere n(o)b(ï)s.

Un petit lapin à ses pieds, imitant les verrières de l'école de Beauvais au début du XVIè siècle.







Chair à prêcher.
Technique HDR.


8° La Vierge de Pitié se trouve au pied de la Croix, assise les mains jointes et vêtue d'une robe rouge foncée et d'un manteau bleu. Devant elle, Notre-Seigneur étendu à terre, sait Jean soutient le buste. Auprès de la Vierge, la Madeleine, à genoux, en coiffe blanche et une sainte femme en manteau violet.

9° Saint Gall. Le saint, tient dans la main droite une crosse et dans sa gauche un livre fermé. Un nimbe rouge à rayons d'or sur la tête, est en surplis et chasuble d'or à ramages, doublée de vert. En caractères gothiques, on peut lire au-dessus : Sain et Gall.










L'Enfant Jésus accompagné de ses parents.
Bas-côté sud.

10° Le martyre de sainte Àppoline, très honorée en Bretagne et invoquée contre les maux de dents. Elle est représentée entre ses bourreaux, revêtue d'une robe brun rosé. A sa gauche, l'un des bourreaux, casqué ; l'autre bourreau est nu-tête.

11° L’abbesse Sainte Opportune est représentée sur un fond rouge. Couverte  d'un manteau violet, son nimbe, sa crosse et son livre sont blancs et or.

12° On peut voir saint Fiacre habillé d'un froc blanc avec scapulaire et capuchon violets sur une tenture rouge violacée frangée d'or, un paysage en grisaille sur fond bleu à gauche et à droite. Il  tient sa pelle gris-bleue à manche jaune et un livre à tranches jaunes.














Retable nord à gauche représentant
St Dominique et Ste Christine de Sienne.
Sur le retable sud se trouve le monument aux morts
de la Première grande guerre.

13° Le panneau représentant un épisode dé la légende de sainte Ursule provient d’une autre verrière. Plus grossier et postérieur aux précédents, les personnages y portant le costume de 1550 environ. A gauche, un homme tient un cheval bridé d'or. Au milieu, la sainte, en costume flamand. A droite, une figure beaucoup plus grande, blanche comme un spectre. Dans un fond gris bleu, un bateau et des fabriques. Dans le ciel, un ange blanc et or dans une gloire.














Fresques sur le bas-côté nord-ouest.

14° Les armes des du Quengo. Sur une draperie rouge, un écu, surmonté d'une couronne de marquis et supporté par deux angelots blancs et or aux ailes vertes, porte d'or au lion de sable armé et couronne de gueules. Au-dessus, se trouve l'inscription suivante, dont le dernier chiffre manque aujourd'hui, mais qui fut déchiffrée par Geslin de Bourgogne, Gaultier du Mottay et Oheix : « Ceste vitre fut faite l'an mil V cz et VIII. »

Sur l'architecture, formant le cadre du panneau, on lit l'inscription moderne suivante : « François du Quengo, Sr du Rochay en Langast, chevalier de Saint-Michel, a fait placer en 1579 ses armes au bas de cette verrière donnée par son aïeul en I5I3. »















Monument aux morts sur
le retable sud.

Il y a là plusieurs erreurs, et l'on ne saurait assez s'élever contre de telles innovations. Tout d'abord, ainsi que nous venons de l'indiquer, la vitre fut faite en 1508 et non en I5I3. D'autre part, c'est en 1573-1574 et non en 1579 que François du Quengo, sieur du Rochay, fils de Jean et de Françoise de Linières, fit mettre ses armes, tant en pierre qu'en vitres, dans l'église de Langast et dans la chapelle Saint-Jean de cette paroisse, ainsi qu'il résulte d'une déposition du 24 janvier 1575 de Michel Rouillé, tailleur de pierre à Plexalla. Le 2 septembre 1579, au contraire, il promit à Mme de Martigues, dame de Moncontour, « de faire abattre les écussons en vitre et pierre qu'il a en l'église de Langast parce qu'il n'avait pas la permission de la dite dame de les y mettre ; et, quant aux armoiries mises par ses prédécesseurs, et anciennement mises, il suppliait la dite dame de les y laisser jusqu'à ce qu'il soit décide entre eux (127). »












Triangle divin sur le retable sud.

François du Rochay exhiba un brevet de Jean de Bretagne, daté du 11 décembre 1555, en faveur de Jean du Quengo et un aveu de ce dernier du 31 juillet 1556 montrant que dans l'église de Langast, à cause de sa terre du Rochay, il a « enfeux, escabeaux, accoudoirs, armes et armoiries, le tout du chanceau hors mises deux tombes, et même droit d'avoir lizières armoyées des armes du dit sieur du Rochay et de ses alliances, comme ses prédécesseurs l'ont eu. » (128).









Bas-côté sud.
Les piliers sont toujours penchés,
 ce n'est pas un effet optique.

Dans la suite, il y eut entre les seigneurs de Moncontour et du Rochay plusieurs procès de prééminences. Par lettre du 31 août 1710, Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse et duc de Penthièvre, permettait à Joseph du Quengo sieur du Rochay de qualifier à l'avenir sa maison du Rochay de « chasteau » et d'y faire tous travaux qu'il désirerait. Il le maintenait dans ses prééminences en l'église de Langast telles que décrites dans l'aveu de 1556, mais le sieur du Rochay devait faire mettre en supériorité, tant dans la verrière de l'église que dans les chapelles Saint-Jean, Saint-Fiacre et Saint-Gall, les armes du comte de Toulouse en supériorité comme marques de  seigneurie et fondation.
















Chair à prêcher.
      Technique HDR.
Enfin, par lettre du 13 avril 1762 à Joseph du Quengo, comte de Crenoles, Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, reconnaissait que l'église de Langast était bâtie sur le fief du Rochay et renonçait au bénéfice et à la réserve du titre de fondateur, tant en l'église de Langast que dans les chapelles de Notre-Dame, Saint-Jean, Saint-Gai et Saint-Fiacre.

15° Panneau entièrement refait en 1919. Entourés d'une couronne de feuillages, deux écussons : celui de gauche, surmonté d'une couronne de marquis, aux armes du Quengo, l'autre, surmonté d'une couronne de vicomte, aux armes mi-parti Bretagne et fretté d'or et de sable avec l'inscription suivante : 

« Les armes des insignes bienfaiteurs de l'église de Langast, Monsieur le Marquis de Crissolles et  les familles des Essarts et de la Motte Rouge, ont été placées ici en 1919 à la demande des fidèles de la paroisse. »











Nef centrale.
Technique HDR.

16° Panneau provenant d'une autre verrière. Sur un trône, un roi, en armure, reçoit deux personnages couronnés. Le premier porte sur une robe violette une tunique d'or, à perlages et à manche vertes, le second une tunique rouge. Dans le coin inférieur droit, sous le trône, débris de la verrière, entre autres une tête assez fine et des portions d'un écusson vairé.

 Autrefois, le roi en armure portait un écu des armes de Bretagne ce qui vient expliquer, croyons-nous, le sujet : Les ambassadeurs anglais viennent demander au roi de Bretagne la main de sa fille Ursule.















Art religieux.
Eglise St Gal à Langast.



Pour la réalisation de cet article, j'ai transcrit les infos disponibles à l'église St Gal de Langast et j'ai consulté le bulletin de la Société d'émulation disponible en libre téléchargement sur le site de la Bibliothèque Nationale de France Bibliothèque numérique Gallica:

Société d'émulation des Côtes-du Nord. Couffon, in « Contribution à l’étude des Verrières anciennes du Département des Côtes-du-Nord. » Tome LXVII. Pag. 144-152. Les presses bretonnes. Saint-Brieuc. 1935.

(1) Saint Gal est également honoré dans la paroisse de La Prenessaye où il partage avec Notre-Dame l'oratoire de Querrien. Disciple de saint Columban, il était invoqué au Moyen Age comme protecteur des poules.



Images prises le 15 mai 2014 à Langast (22)

Consultez l'album complet sur ma galerie Picasa.


©José María GIL PUCHOL pour les images
Photographe à Loudéac 22600

FRANCE



Regardez mes vidéos sur Youtube


"Paul McCartney à Montevideo 2014"


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"L'Abbaye de Beauport"


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"Les monuments mégalithiques en Bretagne"


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"L'Abbaye de Beauport"



Une abbaye maritime bretonne.


Paru le 11 janvier 2016




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dimanche 11 mai 2014

5è Salon des Arts du Centre Bretagne à Pontivy.



Gilles Servat pose avec son sculpture en bois.

Bonjour à tous les artistes qui ont participé à l’exposition à l’église Saint-Joseph à Pontivy !

Merci à vous !



Jean-Claude Le Gallic, président de Liv ar bro a Pondi,
pose avec quelques de ses tableaux.

Merci à vous tous d’avoir fait de ce 5ème Salon des Arts du Centre Bretagne un succès remarquable par la qualité de vos œuvres.

Nous serons très heureux de vous accueillir dans la prochaine édition 2015 pour vous donner encore l’opportunité d’exposer votre travail dans un lieu d’exception.

















Vernissage vendredi 19 avril 2014.

La participation de Gilles Servat en tant que parrain cette année 2014 a ajouté de la valeur à l’exposition et un intérêt surprenant aux nombreux visiteurs qui ont regardé vos œuvres. Ils ont eu l’occasion de connaître l’auteur de « La Blanche Hermine » en tant que dessinateur et sculpteur, une facette méconnue du grand public. Nous avons proposé à M Servat de devenir notre président d’honneur. Nous vous communiquerons sa décision.

Nous devons regretter le départ de trois membres de notre bureau, mais nous leur souhaitons les meilleurs succès.

Cordialement,

Le président, Jean-Claude Le Gallic.







Eglise Saint Joseph de Pontivy.


"L'Endormement de Merlin", sculpture sur bois de poirier
réalisée par Gilles Servat.
L’église Saint Joseph a été érigée à la suite de la visite de l’empereur Napoléon III à Napoléonville en 1858 (de nos jours Pontivy).

C’est un jeune architecte de Paris, M Varcollier, qui en fit les plans. La ville de Napoléonville ne participa pas aux frais de sa construction, tout a été pris en charge par le Ministère des Cultes. La première pierre de l’église fut posée le 29 juillet 1860 par la princesse Bacchochi, qui résidait à Colpo et qui est la cousine de l’empereur. La construction a commencé au printemps 1863, jusqu’en 1867, la date ou las subventions impériales furent épuisées. L’église ne put être achevée et recevoir sa flèche en pierre au dessus de la tour.









Eglise Saint-Josephe à Pontivy.
A l’intérieur de l’église, l’on peut voir les armoiries de Napoléon III, sur les vitraux. Ceux-ci représentent : les bas côtés de la nef, l’eau ; les fenêtres hautes de la nef, l’air ; les bas du transept, les portes du ciel ; les chapelles du cœur, la terre. ; les fenêtres hautes du cœur, le feu.  Tous les vitraux sortent des ateliers Gaudin. Dans le transept de gauche se trouve un tableau de Madre qui représente les stigmates de Saint-François. Le chemin de croix est dû à madame de Lagnières, du château de Conédic en Crédin, on peut y voir aussi un orgue, construit au début du XXe siècle, pour l’église d’Ermont (Val d’Oise). En 1972, l’orgue est restauré puis installé dans l’abbaye bénédictine Saint-Michel Kergonan en Plouharnel. Au début des années 1920, les religieuses ont désiré de se séparer de l’orgue. Sur une proposition de la municipalité de Pontivy, le syndicat intercommunal pour l’aménagement touristique du canton de Pontivy en fait l’acquisition et l’orgue est installé dans l’église Saint-Joseph.







Gargouille faite à l'effigie de l'impératrice Eugénie.
A l’extérieur, une gargouille est faite à l’effigie de l’impératrice Eugénie, signé du sculpteur pontivyen Le Goff.

Dans le square Lengier, à droite face à l’église, on trouve un tumulus.

Le tumulus de Nilizien : un monument funéraire du premier âge de fer à été découvert en 1890 au village de Nilizien en Silfiac. Il fut démonté et reconstruit dans le square Lengier en 1891. Il est d’une taille remarquable : 15,93 mères de circonférence, 5,40 mètres de diamètre et 1,70 mètre de hauteur. Sa forme est légèrement conique, il contenait trois urnes funéraires superposées.









Le mot du président

Eglise Saint-Joseph à Pontivy.
Depuis l’année 2010, l’association LIV AR BRO A PONDI (couleurs du pays de Pontivy) a le plaisir et la joie de vous présenter son SALON DES ARTS DU CENTRE BRETAGNE, PONTIVY dans ce magnifique cadre de l’église Saint Joseph et cela grâce à la municipalité de Pontivy, que je remercie particulièrement (Les autres années, le Salon se déroule au château mais suite à l’éboulement d’un mur, le château est fermé jusqu’à nouvel ordre).

Une soixantaine d’artistes sont présents à ce salon : des peintres, des pastellistes, des dessinateurs, des aquarellistes, des sculpteurs et des photographes, des maquettistes tous de très haut niveau, du figuratif au contemporain, cette année il n’y a pas de thème proposé, chaque artiste présente des œuvres allant au gré de son esprit. C’est pour cela que nous pouvons remarquer la diversité qui nous offre un feu d’artifice sur les paysages, les marines, les fleurs, les portraits et jusqu’à l’imaginaire.









Martine Le Roux et ses aquarelles.

Cette année, nous avons mis à l’honneur l’Aquarelle, 11 aquarellistes présentent un trentaine d’œuvres.

Nous n’avons plus invité d’honneur, mais un parrain, GILLES SERVAT, bien connu pour ses chansons comme « La route de Quimper », « Le moulin de Guérande », tout récemment « C’est ça qu’on aime vivre avec », « En 62 quand elle est née » et bien sûr « La blanche Hermine », puis bien d’autres.












Gilles Servat est aussi sculpteur et dessinateur.

Pour le Salon, Gilles n’est pas là comme chanteur, mais comme dessinateur et sculpteur, il nous présente des dessins de paysages, des croquis de nu et des sculptures sur bois.

Gilles est aussi écrivain, auteur, compositeur, conteur et même acteur. Il m’a dit qu’il avait joué dans un film de René Vautier « La folle de Toujane ».

Oui, Gilles Servat est un artiste complet.

Gilles Servat et l’Association Liv ar bro a Pondi vous remercient de votre présence et vous souhaitent une agréable visite.

Le président
Jean-Claude LE GALLIC












PETITE BIOGRAPHIE DE GILLES SERVAT


En haut à gauche, croquis de nu; à droite, sculpture sur bois
 "l'Edormement de Merlin" de Gilles Servat

Gilles Servat est né le 1er février 1945 à Tarbes (Hautes Pyrénées). En juillet 1945, la famille Servat est de retour à Nantes, son père trouve du travail à Cholet. Gilles fait des études littéraires, latin, grec et de la philosophie.

Il entre à l’école des Beaux Arts d’Angers en 1963, où il étudie la peinture, la sculpture et la gravure.

Peu à peu confronté à la culture bourgeoise et à ses dictats plastiques, qu’il perçoit comme une entrée en servitude. Gilles sent son avenir s’assombrir. Son peintre préféré est Paul Gauguin.











Jean-Claude Le Gallic avec le parrain
du 5è Salon Gilles Servat.
En 1967, Gilles partira en Bretagne sur les traces de Gauguin, pendant les vacances de la Toussaint.

Il sera frappé un soir par la beauté de l’île de Groix.

Gilles restera aux Beaux Arts d’Angers jusqu’en juin 1968. Il obtiendra le C.A.F.S. (Certificat d’Aptitude à une Formation Artistique). Le bouillonnement culturel et révolutionnaire de ces années le pousse à délaisser les arts plastiques et à exprimer ses idées autrement.

















Gilles Servat pose avec son sculpture "l'Endormement
de Merlin", chez lui.

A la rentrée d’octobre, il s’inscrit aux Beaux Arts de Paris, il trouve un emploi d’auxiliaire au servie des redevances de l’O.R.T.F. et commence à faire des marionnettes avec Jean Pierre Lescot. Il n’aura mis les pieds aux Beaux Arts de Paris que le matin de la rentrée.



















Gilles Servat est musicien mais aussi sculpteur
et dessinateur. 

Gilles débarque en avril 1969 à l’île de Groix, à l’invitation de Serge Bihan rencontré à Angers.
Il découvre la poésie de langue bretonne dans « Ar en Deulin ». frappé par la beauté de la langue bretonne et révolté par le sort qui lui est promis par l’Etat Français, il décide de l’apprendre et de la chanter.


















Gilles Servat a dédicacé des CD's et des livres aux
visiteurs qui l'ont souhaité.

Gilles commence à chanter dans un restaurant de Groix, le chanteur Glemor venu donner un concert à Groix l’entend chanter dans le restaurant et le fait monter sur scène le soir même pour trois chansons.
Aux fêtes de la Saint Loup à Guingamp, il chante avec Serge Kerguiduff et Alan Stivell. Il chante au cabaret le Teckel à Trégunc, avec Serge Kerguiduff en première partie de Léo Ferré.
Gilles revient à Paris faire la manche dans un restaurant, le Ti Jos à Montparnasse, il y reste jusqu’en 1971. C’est là qu’il chantera pour la première fois au printemps 1970 « La blanche hermine ».










Voici la participation des artistes de cette année au 5è Salon des Arts du Centre Bretagne à Pontivy 2014 à l'église Saint-Joseph. Je vous prie de bien vouloir excuser l'absence de certains aquarellistes, peintres et photographes, j'ai dû refuser certains clichés qui n'étaient pas de bonne qualité.





Aquarelle.

Michelle Imbert-Masson.






Peinture, pastel et dessinateurs.


Pierrick Girault, en haut. Hillion (22).
En bas, Sophie Barraud. Pont Scorff (56).


Patrick Bertholom. Camors (56).


Josette Bonnete. Pleneuf Val-André (22).
Jean-Jacques Binard. Quintin (22).


Danielle Borbeau. La Chapelle Neuve (56).
Françoise Jouan. Mûr-de-Bretagne (22).




Michel Chapsal. Pontivy (56).


En haut, Robert Croguennec. Port Blanc (22).
En bas, Jean-Yves Nicot. Lorient (56).



Michel Cumont. Le Faouet (56).

Danielle Hallant. Plouarnel (56).
Daniel Pétro. Cadan (56).


Marlène Hournon. Ploerdut (56).


Brigitte Jotté de la Touche. Lorient (56).

André Kermorvant. Séné (56).

Mimi Labeyrie. Mellionnec (22).




Manfred La Fontaine. Séglien (56).




Joris Le Dain. Lorient (56).

Jacqueline Mazé. Groix (56).
Jocelyne Tanguy. Erquy (22).

Odette Mesmeur. Santec (29).




Philippe Nègre. Pureaux (92).

Pascale Nogues. Inzinzac (56).

Alexandra Ovtchinnikova. Saint-Petersbourg. Russie.
Valentino Povarova. Saint-Petersbourg. Russie.


Monique Penven. Etel (56).


Jean Perrigault. Trégueux (22).

Marie-José Peutin. Saint-Tugdual (56)



Séverine Pineaux. Loyat (56).





Régine Quidu. Mûr-de-Bretagne (22).


Stéphanie Quino-Levet. Saint-Avé (56).

Christina Reveau-Wittwer. Saint-Tugdual (56).

Serguei Rojnov et autres peintres. Saint-Petersbourg. Russie.


Maud Trivin. Hillion (22).



Jacques Vélard. Lorient (56).


Martine Violo. Guidel (56).



Sculpteurs.

Véronique Cougoulat-Breitel. Lanester (56).


Clotilde Cousin. Glomel (22).

PIERG, Jean-Pierre Gasnier. Saint-Brandan (22).



Pascale Guinard. Henansal (22).


Pascale Legay. Betton (35).



Anne-Cécile Moreau. Pontivy (56).

Sylvie Perdriau. Malguénac (56).


Photographes.


Guy Romé. Fourré (22).


José Maria Gil Puchol. Loudéac (22).



Les visiteurs ont apprécié la qualité du travail exposé.
5è Salon des Arts du Centre Bretagne à Pontivy




Nous préparons déjà le 6è Salon des Arts du Centre Bretagne à Pontivy 2015, qui aura probablement lieu encore une fois à l'église Saint-Joseph.


De gauche à droite:
Manfred La Fontaine, Gilles Servat, José Maria Gil Puchol et Jean-Claude Le Gallic.




Au plaisir de vous revoir!!

Pour renseignements et inscriptions adressez-vous à:

Association "Liv ar bro a Pondi"
Président: Jean-Claude Le Gallic
Siège sociale: Bar "Le Rivoli", 13 rue Nationale, 56300 Pontivy.
Tél: 09 81 00 73 05   Port: 06 59 33 48 78



Voici les membres du comité d'organisation qui ont participé à cette 5è édition du Salon:

Président: Jean-Claude Le Gallic.

Vices-présidents: Michel Cumont et Mimi Labeyrie.

Trésorière: Christina Reveau-Wittwer.

Trésorière adjointe: Muriel Stempin.

Secrétaire: José Maria Gil Puchol.

Secrétaire adjoint: Manfred La Fontaine.

Membres: Joëlle Mezange, Sylviane Aymé, Peter Johnson.



Vous pouvez consulter toutes les images sur ma galerie Picasa.


Images prises entre le 19 avril et 4 mai 2014 à Pontivy.



©Productions José María Gil Puchol.

Photographe à Loudéac.

FRANCE



Commandez vos images préférées sur mon site JINGOO sur le lien ci-dessous:

 

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Regardez mes vidéos sur Youtube


"Paul McCartney à Montevideo 2014"


https://www.youtube.com/watch?v=vgz-z6nvcQ0




"L'Abbaye de Beaupor"


https://www.youtube.com/watch?v=MU5JH8a3_Ow&t=363s


MES RECITS

Commandez mes récits sur www.edilivre.com :


"Les monuments mégalithiques en Bretagne"


"La tranchée des bagnards"





"L'Abbaye de Beauport"



Une abbaye maritime bretonne.


Paru le 11 janvier 2016




Suivez le lien pour lire un extrait ou le 



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http://www.edilivre.com/l-abbaye-de-beauport-jose-maria-gil-puchol.html




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