samedi 12 avril 2014

Eglise Impériale Saint-Joseph. Pontivy (56).





Église impériale Saint-Joseph.
Un édifice inachevé et vide.

 Lors de la division de l'ancien duché de Bretagne en 1547, cinq départements ont vu le jour sur le territoire breton: le Finistère, les Côtes-du Nord aujourd'hui Côtes-d'Armor, le Morbihan, l'Ile-et-Vilaine et la Loire Atlantique.













A gauche, l'ancien hôpital sur l'île des Récollets.
Le canal traverse Pontivy lors de son détour
vers Hennebon . Technique HDR.


  Sur ce territoire, la ville de Pontivy étant placée au centre, Napoléon l'avait choisie en 1805 pour dessiner son chef-lieu de division militaire, de sorte que les chefs des diverses administrations qui y seraient installés devraient y fixer leur résidence. Le plan d'une ville nouvelle y avait été tracé et les places publiques y étaient indiquées. Cette nouvelle ville sera Napoléonville.








Château des Rohan. XVIè siècle.

   A l'ouest, serait construite une caserne d'infanterie, au-dessus du quartier de cavalerie; la place de l'hôpital militaire était marquée au sud du vallon, près de la rivière. Ce projet abandonné, il n'y a que le quartier de cavalerie, dont un pavillon n'est pas achevé ; un hôtel de préfecture non terminé; une prison, dont les murs de clôture sont imparfaits; les fondations d'un palais de justice, un commencement de promenade publique, et une grande rue assez belle. C'est le tableau que Jacques Pommier, chirurgien de l'armée, dressait de Pontivy en 1830 lors qu'il était affecté à Rennes. 

Rien de pareil aujourd'hui, lorsqu'on traverse ses larges rues aérées et illuminées, Pontivy a une allure de grande ville, bien dressée et urbanisée.







Pontivy, centre ville.
Église Notre-Dame-de-la-Joie. XVIè siècle
et transformé à la fin du XVIIIè.

Jacques Pommier continue son tour sur Pontivy: 


"Un vieux château environné de fossés plantés d'ormes, et flanqué de ses quatre tours terminées en cône, borne la ville au nord. Cette ancienne propriété des ducs de Rohan ne présente rien de remarquable : les appartements ont été transformés en salle d'audience pour le tribunal et en bureaux pour la sous-préfecture.







Rue Nationale à Pontivy.

L'église est à l'ouest, un peu en dehors de là ville; la voûte est en bois comme dans toutes les petites églises de la Basse-Bretagne. Une halle en bois, fermée, obscure, de forme quadrilatère, à toit très élevé, a été construite pour recevoir les marchands de draps à l'époque où le commerce était entre les mains des étrangers; elle sert encore à cet usage pendant les foires. Une seconde halle, plus petite, est occupée par les bouchers (ces deux halles furent abattues vers le milieu du XIXè siècle) ; une troisième, non fermée, située près de l'église, est le marché aux grains pendant la semaine; elle sert d'abri aux laitières et aux marchands de poissons."







Ancienne rue du Pont, Pontivy.

En août 1858, l’empereur Napoléon III et l’impératrice Eugénie visitent Napoléonville et le curé de la paroisse M Le Breton n’hésita pas à s’adresser à l’empereur dans le but de voir « une église en harmonie avec les pressants besoins de notre importante commune », car « le besoin de cette nouvelle église avait déjà été reconnu par l’empereur Napoléon I, mais que le plan, tracé sur ordre de Sa Majesté Impériale, n’est resté jusqu’à ce jour sans exécution que par suite de fâcheux événements politiques ».








Vue ouest. de l'église Saint-Joseph, Pontivy.
Style Néo-gothique.

Napoléon III, à titre personnel, fit un don sur sa cassette personnelle de 400.000 francs or pour la réalisation de cette église de style néo-gothique, bâtie entre 1860 et 1869. En tant qu’église impériale, elle conserve la symbolique. 

















L’impératrice Eugénie sculptée à l'entrée de l'église
sous forme de gargouille.

Si on s’arrête un peu sur la gargouille gauche, au-dessus du porche, on verra représentée l’Impératrice Eugénie ; les vitraux des transepts conservent les armes de Napoléon III. Cependant, l’église est demeurée extérieurement inachevée (absence de flèche du clocher). 











Église Impériale Saint-Joseph.
Faute de budget, l'aiguille ne put
être installée.


C'est l’histoire d'un bâtiment inachevé.

Cet édifice religieux fut partie des projets que Napoléon avait dessinés pour ses quartiers à Pontivy dès le début du XIXe siècle. Elle verra le jour à partir de 1860.

En 1853, la fabrique, c’est-à-dire, les responsables de la gestion des biens temporels de la paroisse, remarque que l’église paroissiale Notre-Dame-de-Joie est devenue assez vétuste pour penser à sa rénovation. Mais, la caisse publique n’a pas assez de moyens financiers afin de pouvoir faire face à cette situation. Le 16 août 1858, Napoléon III et son épouse Eugénie arrivent à Pontivy – appelée Napoléonville. Le recteur Le Breton lui demande son appui  financier pour construire une nouvelle église. L’empereur accueille cette idée avec enthousiasme et décide d'octroyer 400 000 francs pour cette nouvelle église avec quelques conditions : l’église doit être de style gothique, avec un clocher du même type de ceux existants en Basse-Bretagne, et achevée dans deux ans...





Vide à l'intérieur, cette belle église conserve toujours
le charme des anciens bâtiments spirituels.

Bien qu’officiellement la première pierre soit posée en 1860, les travaux commenceront en réalité en 1863. En 1867, la subvention impériale épuisée, le chantier continue avec quelques apports de l'administration, permettant de terminer clos et couvert mais l'église reste inachevée. La réception définitive des travaux a lieu en l'état en 1869. L’édifice est remis officiellement à l’évêché en 1873 en tant que « chapelle auxiliaire » de l’église paroissiale et consacrée le 12 avril 1876 à Saint-Joseph. 








Bras est du transept et chaire à prêcher.
Les vitraux ont été restaurés dans les années 90, XXè siècle.

La cousine de Napoléon III, la princesse Bacciochi, habitait une commune près de Pontivy, Colpo (Morbihan), et contacta l’architecte parisien Marcellin-Emmanuel Varcollier (1829-1895) qui devint le maître d'œuvre au lieu de M. Marsille, l'architecte local initialement pressenti. Élève de Victor Baltard, Varcollier a 29 ans lorqu’il accepte le projet et l’église de Napoléonville est pour lui son premier chantier d’importance, se succédant plus tard d’autres constructions à Paris telles les travaux de la synagogue de la rue des Tournelles, ou la mairie du XVIIIe arrondissement. 











Le christ crucifié. Oeuvre du
sculpteur pontivyen Joseph Le Goff.


Le sculpteur pontivyen Joseph Le Goff (1832-1890) se charge de tailler les pièces. Tailleur de pierre dans un premier temps, il devient sculpteur plus tard et Le Goff travailla notamment à Pontivy : il réalise le monument de la fédération bretonne-angevine, travaille dans le chantier de la basilique de Sainte-Anne d'Auray, à Paris à l’hôtel de ville, dans la restauration de la Sainte-Chapelle, et dans la restauration des cathédrales à Albi et Auch.
















Nef centrale orientée nord,
chaire à prêcher et bas côté est.
Technique HDR.

Une église de style néo-gothique.

L’église Saint-Joseph est construite sur un plan en croix latine à trois niveaux : grandes arcades, triforium et fenêtres hautes. Elle a le chœur orienté vers le sud, contrairement aux normes architecturales religieuses qui exigent une orientation du chœur vers l’est. L’édifice est sans aucun doute de style néogothique : les voûtes sont sur croisées d’ogives dont les poussées sont contrebutées à l’extérieur par une série d’arcs-boutants, la lumière pénètre à travers des baies en arc brisé, enrichi à l'extérieur de gâbles et de pinacles. L’architecte Marcellin-Emmanuel Varcollier était fidèle à l'un des souhaits exprimés par Napoléon III au sujet de cette église. L'empereur voulait  aussi pour l’église qu'il finançait un clocher de type finistérien, mais l'église Saint-Joseph ne présente néanmoins aucune référence au style gothique breton. C’est le gothique francilien du XIIIe siècle qu’inspira le maître-d'oeuvre parisien.














Vue sud du chœur.
Au contraire des normes architecturales
religieuses qui préfèrent une orientation de l'autel
vers l'est, cette église est orienté sur l'axe nord-sud.


La tour n’a pu recevoir de flèche car l’apport financier impériale n’a pas été suffisant pour terminer le chantier, ainsi que d’autres éléments du bâtiment : les pierres tantôt sculptées tantôt simplement épannelées de la sculpture architecturale en sont un bon exemple. La sacristie, indispensable au bon déroulement du culte, n’a pu être construite. En 1869, le mobilier fixe (autels, chaire, stalles et orgue) est inexistant.















Travail en bois du sculpteur lorientais Le Brun, 1870.

Les boiseries néo-gothiques.

Dans les années 1870, le sculpteur lorientais Le Brun réalisa, en style néogothique, les panneaux qui clôturent le chœur, ainsi que les stalles et la chaire à prêcher. Il avait déjà travaillé les boiseries de la chapelle Notre-Dame de Quelven en Guern (Morbihan), où il a taillé la colombe du Saint-Sprit qui décore l’abat-voix de la chaire à prêcher et les reliefs des quatre évangélistes accompagnés de leur symbole sur sa cuve : Saint Mathieu et l'ange, Saint Marc et le lion, Saint Luc et le taureau, Saint Jean et l'aigle.




Chœur et orgue.

 L'orgue qui se trouve dans le chœur aujourd’hui date du début du XXe siècle. Il était destiné à l’origine à l'église d’Ermont (Seine-et-Oise), et fut commandé à la maison parisienne Mutin-Cavaillé-Coll. En 1972, l'orgue restauré est installé dans l'abbaye bénédictine des sœurs Saint-Michel de Kergonan en Plouharnel (Morbihan). Au début des années 1990, les religieuses préfèrent se séparer de cet instrument et est acquis par le syndicat intercommunal pour l’aménagement touristique du canton de Pontivy. C’est ainsi que l'orgue est installé dans l'église Saint-Joseph où il reste toujours. 










Chaire à prêcher du sculpteur
lorientais Le Brun.

La symbolique impériale.
 
En tant que mécènes, et malgré l’inachèvement de l’église, la symbolique impériale est présente dans tout le bâtiment : sur les vitraux, le pavement du chœur et la sculpture d'ornementation architecturale.


















L'aigle impériale, symbole des victoires militaires
est présent sur les carreaux du chœur.

Les armoiries de l’empereur Napoléon III sont incrustées sur le vitrail du bras est du transept, sur la clé de voûte de l'abside du chœur et sous la balustrade de la tour-clocher à l'extérieur. Les éléments qui forment les armoiries sont : la couronne, le manteau impérial, et les signes de l’autorité souveraine tels le sceptre et la main de justice ; l'aigle est toujours présent car symbolise les victoires militaires et le collier de la Légion d'honneur, institution créée en 1802 par Napoléon Bonaparte en récompense des services civils et militaires rendus à la Nation. Les armoiries du Second Empire reprennent celles créées par Napoléon I en 1804. 












"EN", au centre du vitrail.
Autour, l'abeille et l'étoile à cinq pointes.

Le « E » de l'impératrice Eugénie et le « N » de Napoléon III se trouvent au centre du vitrail du bras ouest du transept et sur le pavement du chœur, surmonté de la couronne impériale et entouré d'abeilles, ainsi qu’au centre de la rosace du bras ouest du transept.











Chapiteau illuminé par la lumière qui
traverse les vitraux.

L’abeille symbolise l'immortalité et la résurrection et crée un lien aussi entre l'Empire et les origines de la France. C’est en 1653 que, sur la tombe de Childéric I, père de Clovis, des petites abeilles en or et grenat furent  découvertes à Tournai (Belgique). Les figures d’abeille sont présentes sur les deux rosaces du transept où elles entourent le motif central avec des étoiles. Elles se retrouvent aussi sur le pavement du chœur, encadrant l'aigle impériale ou le chiffre de Napoléon et sur quelques clés de voûte des bas-côtés de la nef et de la chapelle est du chœur.

Les abeilles entourent le chiffre de l’Empereur et la couronne impériale sur le pavement du chœur et les chiffres de l’Empereur et de l’Impératrice au centre de la rosace du bras ouest du transept.














Bas côté ouest où l'on voit certains
chapiteaux inachevés.
     La lumière qui pénètre à travers les
vitraux contribue à épanouir notre
 recherche spirituelle.

Les vitraux contemporains.

L'architecte de l'église Saint-Joseph, Marcellin-Emmanuel Varcollier, n’a pas dévoilé en sa totalité le travail qu’il avait prévu pour les vitraux de Saint-Joseph. Par contre, est bien connu ce qu’il avait dessiné pour la tour-clocher, le triforium et les rosaces du transept ; avant d’être restaurées en 1991, les baies de l'église étaient jadis fermées par des vitraux losangés en verre blanc, la plupart ceints d'une bordure bleue.

Dans les années 1980, les vitraux étaient sérieusement endommagés et un  réaménagement s’imposa. En 1985, un concours international pour la création de vitraux contemporains fut lancé par le syndicat intercommunal pour l'aménagement touristique du canton de Pontivy et appuyé par la conservation régionale des monuments historiques. Soixante-sept équipes de toute l'Europe y répondirent. L'équipe lauréate réalisa les vitraux actuels entre 1991 et 1994 sur le thème imposé des quatre éléments. Cette équipe était composée des peintres Patrick Ramette et Catherine Viollet, des maîtres-verriers Sylvie Gaudin et Gilles Rousvoal, et des ateliers Duchemin et Gaudin. Investir dans un chantier pareil a permis que l'église Saint-Joseph de Pontivy figure aujourd'hui parmi les grands monuments historiques français ayant participé au renouvellement de l'art du vitrail contemporain à partir des années 1980. 










Vitraux sur les bas côtés: l'élément
eau est représenté.

Sur les bas-côtés de la nef, on retrouve l’élément eau.

Vitraux réalisés par Patrick Ramette, atelier Duchemin. 

Pour exprimer les reflets de rayons du soleil sur l’eau, Patrick Ramette a utilisé une écriture ondulée et mouvante. A l’autonomie de chaque baie à l’est et à l’ouest de la nef, graphismes et couleurs se répondent dans un dialogue bien harmonisé. La présence de chefs-d’œuvre dans la tradition médiévale démontre, s'il en était besoin, la compatibilité parfaite entre techniques artisanales traditionnelles et art contemporain.  

















Élément air sur les fenêtres hautes
de la nef.
Technique HDR.

L’élément air se trouve sur les fenêtres hautes de la nef.

Réalisés par Gilles Rousvoal, atelier Duchemin.

Moins colorés que les précédents, les vitraux de Gilles Rousvoal semblent se fondre dans le ciel ambiant. Pour évoquer les nuages, il utilise des écailles; des griffures jaunes représentent les rayons du soleil. Ici et là, des fragments de bordures bleues, souvenirs des vitraux originels, sont aussi l'évocation d'un ciel dégagé. Tout en formant deux ensembles indépendants, les vitraux de Patrick Ramette et Gilles Rousvoal s'unissent afin d'inspirer un mouvement léger, souple et tranquille, qui baigne la nef. 













Rosace du bras est du transept.
Le feu, élément représenté sur les fenêtres
hautes du chœur.

Les bras du transept symbolisent les portes du Ciel.

Réalisés par Sylvie Gaudin, atelier Gaudin.

Grâce à la magnifique adaptation du travail de la lumière sur le verre et l’utilisation des techniques à disposition du verrier, pour Sylvie Gaudin les portes sont comme des architectures flottantes percées par les rayons lumineux. La symétrie chromatique des vitraux des quatre baies en arc brisé étend l’espace homogène et unifié permettant un temps de repos avant l'éclat des vitraux du chœur. 
















Vitrail symbolisant l'élément terre.

Les chapelles du chœur et l’élément terre.

Réalisés par Sylvie Gaudin, atelier Gaudin.

Taches noires et aplats de couleurs vives alternent et se mêlent ici. C’est une sorte de succession d'élans et de repos afin d’évoquer les périodes d'adversité et de plénitude que peut engendrer la vie sur terre. En s’exprimant à travers une écriture fine et délicate, Sylvie Gaudin s'adapte parfaitement à l’espace réduit des baies, au tracé architectural plus élaboré de certaines d'entre elles (baies jumelées surmontées d'un oculus), et au caractère intimiste de ces deux espaces architecturaux. 






Bas côté est: sculptures en bois. De gauche à droite:
Léon pape, la Vierge Marie et Jésus, et Saint-François.

Le feu est sur les fenêtres hautes du chœur.

Réalisés par Catherine Viollet, atelier Gaudin.

Les couleurs des flammes en mouvement de Catherine Viollet s’étendent librement sur les baies de l'abside de manière ascendante et rythmée. Elle a voulu exprimer sur les vitraux l’explosion de couleurs franches, renforçant ainsi l'élancement de l'architecture néogothique et guidant le regard vers l'Au-Delà. L'orientation du chœur (au sud) et l'intégration des baies du triforium au programme de création contemporaine (cas unique dans l'église) magnifient les jeux d'une lumière changeante au fil des heures et des jours.







Certains chapiteaux n'ont pas été sculptés.
La symbolique impériales est présente dans l'église.






Sculpture en bois de la Vierge Marie
et l'enfant Jésus taillée par Le Goff.



Bibliographie: 

Site internet ville de Pontivy. Rubrique "Église impériale Saint-Joseph de Pontivy"; et l'oeuvre de Jacques POMMIER (1796-1876), chirurgien aide-major au 6è régiment des dragons, Membre correspondant de la Société de médecins de Tours, in "Essai sur la topographie physique et médicale de la ville de Pontivy. Le pays de Pontivy en 1830". Librairie ancienne Honoré Champion, André Champion, 5 quai Malaquais. Paris. 1916.




Images prises le 22 mars 2014 à Pontivy. 
Morbihan (56).


©José María Gil Puchol Productions
Photographe à Loudéac 22600

FRANCE

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