Les forgerons ont été honorés ce weekend du 9 et 10 juillet 2011 à Paimpont, pays de Brocéliande. Dans cette 14ème rencontre internationale, ils nous ont montrés leur art et leurs outils, un vieux métier qui s'est bien bien adapté aux exigences du XXIème siècle.
Soufflet, charbon, feu et fer, des éléments essentiels du forgeron.
Le fer ou l'acier doit être ramollie au feu pour le rendre malléable et ainsi pouvoir lui donner la forme souhaité.
Un soufflet électrique alimente en air le feu.
Il existe des soufflets de toutes sortes.
Le fer devient rouge en le chauffant à plus de 1500° C à cette température il devient malléable, apte à lui donner la forme nécessaire. Dans d'autres circonstances, si le produit le requiert, il faut faire fondre le fer.
A force de coups de marteau, on travaille le fer pour faire des couteaux, des grillages, des sculptures, des épées...
La Bretagne compte avec un important patrimoine industriel consacré au travail du charbon et du fer. Son importante masse forestière permettait de faire du charbon de bois pour faire fondre le fer dans les forges jusqu'au XIXème siècle.
Ci-dessus, charbon de bois.
La forge est un métier exigeant beaucoup d'effort physique.
Résultat du travail sur place: des épées, des pinces, des clous...
Des nombreuses mines de fer ont été exploitées en Bretagne et nombreuses sont aussi les rivières à l'eau ferrugineuse.
Démonstration de la technique de la forge.
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| Deux forgerons font une blague pour la photo. |
Les participants à la fête du fer ont démontré une grande forme et une bonne humour.
Le domaine de la forge est vaste : ferronnerie industrielle et d'art. Le forgeron aujourd'hui reçoit des commandes pour faire du mobilier urbain, des portes, des fenêtres, des escaliers, des enseignes, des sculptures, des instruments de musique...
Ci-dessus, masque travaillé à la forge.
Marteau de Thor fait à la main.
En Bretagne on peut visiter les Forges de Salles, près de l'abbaye de Bon-repos; le Musée de la Forge à Saint-Malon-sur-Mel; les forges de Paimpont; les Forges d'Hennebont...
Les artisans forgerons se sont adaptés aux temps modernes s'aidant des nouvelles technologies. Aujourd'hui, à côté du marteau et de l'enclume, les forgerons s'aident d'appareils électriques tels la moelleuse afin d'améliorer la finition de leurs travaux.
Sur l'enclume, on appuie les outils que l'on veut travailler pour les frapper à coups de marteau.
Un travail artisanal se justifie par sa précision et sa qualité. Ce n'est pas du travail à la chaîne ni de la production à grande échelle.
Images prises le 10 juillet 2011 à Paimpont.
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©Productions José María Gil Puchol.
Photographe à Loudéac.
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