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Basilique de Sainte-Anne d'Auray, dans le Morbihan. |
Sainte-Anne d'Auray constitue le principal foyer spirituel de la Bretagne. Ce lieu de pèlerinage immensément populaire est célèbre par ses apparitions de Sainte Anne au XVIIè siècle et son Grand Pardon. La basilique de Saint-Anne d'Auray est un site incontournable pour se recueillir en oraison et admirer la beauté de ses magnifiques constructions.
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Scala Sancta. |
Nombreux sont les bretons qui s'y sont rendus et ont reconnu les pouvoirs et la miséricorde de Sainte-Anne. La basilique accueille tous les ans des nombreux pèlerins, même le pape Jean-Paul II s'est adressé au fidèles depuis la Scala Sancta. Il est venu en 1996 invité par les 12 évêques de l'Ouest sur le thème "Héritiers de la foi, bâtissons notre avenir".
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Monument aux morts bretons
pendant la guerre 14-18. |
Les valeurs chrétiennes se transmettent aux générations depuis des siècles à Sainte-Anne d'Auray sous trois formes:
-Enseignement spirituel;
-enseignement général au Collège-Lycée Sainte-Anne;
-enseignement artistique à l'Académie de Musique et d'Arts Sacrés.
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Nef principal de la basilique de Sainte-Anne. |
Sainte-Anne
d'Auray s'est manifestée à Keranna, un pauvre village entouré de champs de blé,
de chaumières, de landes et de prairies où les troupeaux paissaient.
Sainte-Anne était pour ses habitants la protectrice de leurs pères et la
gardienne de leur pauvre hameau.
Les
missionnaires ont couronné les grandes pierres des Druides et les églises ont
couvert les forêts et les grèves de Bretagne. Elle a toujours honoré Jésus et
l'humble chapelle de Keranna fut peut-être le premier hommage qu'elle reçut de
l'Occident devenu chrétien. Saint-Mériadec, évêque de Vannes, la construisit au
VIIè siècle dans les champs du Bocenno. Les premiers missionnaires furent saint
Clair, saint Patern et les pèlerins faisaient des longs voyages pour aller
vénérer les lieux sanctifiés par la présence du Sauveur. A la fin du VIIè
siècle, ce sanctuaire de Saint-Mériadec disparut et sous les débris, l'image de
la Sainte resta cachée pendant des années. La chapelle fut détruite, mais le nom
du village, Keranna, village d'Anne, et ses traditions contribuèrent à
conserver le souvenir passé.
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Sainte-Anne avec Yves Nicolazic
et
Gouvelle de Keriolec. |
Le culte de
Sainte-Anne fut maintenu dans ce village et ailleurs pendant les siècles à
venir mais il s'est répandu dans la Bretagne. Son action va
s'affirmer avec plus d'éclat tout en accomplissant des merveilles grâce à sa
puissante intercession.
Yves Nicolazic sera le premier a remarquer des extraordinaires e inexplicables événements qui lui arriveront par l'intercession de Sainte-Anne. Cela lui coûtera cher car, homme paysan ainsi que très humble et pieux, sera la risée de tous ceux qui sont autour de lui, même des responsables religieux à cette époque.
Il reçut la visite de Sainte-Anne plusieurs fois entre 1623 et 1625 et lui demanda de rebâtir l'ancienne chapelle en luis disant: "Dieux voudrait que je soit honoré à cet endroit... et j'ai choisi ce lieu par décision personnelle".
Pour faire preuve de cette intervention surnaturelle, elle fit que six hommes du villa, dont Yvon Nicolazis, aillent déterrer son ancienne statue du Vè siècle de manière miraculeuse. Tout de suite, des grandes foules arrivèrent regarder et implorer la statue de Sainte-Anne.
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Yves Nicolazic. |
Yves
Nicolazic, un pauvre paysan, habitait Keranna, dans une modeste chaumière avec
sa sœur Yvonette et sa femme, Guillemette Leroux ; il n'avait pas
d'enfants. Satisfait de son humble fortune, il menait une existence paisible,
il aimait les pauvres, détestait l'injustice et l'habitude de faire le bien lui
donnait des lumières reconnues par ses compatriotes. Il était leur arbitre et
sa sagesse mettait les parties d'accord. Il priait Marie et Sainte-Anne dès sa
plus tendre enfance.
Au mois
d'août 1623, une nuit sa chambre où il reposait fut soudain remplie d'une
clarté extraordinaire, que répandait un flambeau de cire tenu par une main
mystérieuse. La lumière ne brilla que quelques instants et tout disparu. Mais
le prodige se renouvela plusieurs fois : il apercevait le flambeau à son
réveil, le soir elle marchait à ses côtés jusqu'à chez lui.
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Gouvello de Keriolet, conseiller au Parlement.
Admirable pénitent enterré à la basilique. |
Un soir
d'été, son beau-frère Leroux et lui, allèrent dans la prairie du Bocenno, à
l'insu l'un de l'autre, pour ramener les bœufs, se disposant à les conduire à
la source, lorsqu'une lumière éblouissante épouvanta les animaux, qui
refusèrent d'avancer. Les deux paysans aperçurent une dame, pleine de majesté,
vêtue d'une robe plus blanche que la neige, qui était tournée vers la fontaine.
Ils prirent
la fuite effrayés mais ils revinrent ensemble au bout de quelques instants. La
dame avait disparu. Aujourd'hui, la source est une fontaine monumentale, dont
l'eau s'épanche dans trois bassins de granit. L'infirme y trouve souvent la
force et le malade la santé. Il raconta cette expérience au P. Modeste, capucin
du couvent d'Auray qui lui conseilla « de faire dire des messes et des
services pour le repos de l'âme de sa mère, et d'être soigneux de se conserver
en la grâce de Dieux, tant pour connaître sa volonté, que pour se préserver des
tromperies du démon ».
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Fontaine. |
La dame de la
fontaine revint visiter Nicolazic, tantôt près de la source, tantôt près de la
maison dans sa grange et en d'autres endroits. Croyant qu'il s'agissait de sa
mer décédée récemment, il ne craignait plus de la regarder. Elle se tenait
debout sur un nuage, un flambeau à la main, devant lui. D'autres fois, le champ
du Bocenno était rempli de clartés extraordinaires qui se projetaient jusqu'au
village.
Suite aux enquêtes menées réalisées par les responsables religieux de Vannes, l'évêque de Vannes, Mgr de Rosmadec, et ensuite ceux de Bretagne comprirent la vérité de ces apparitions et Yvon Nicolazic obtint l'autorisation pour construire une chapelle en 1623.
Depuis, les pèlerins n'ont cessé d'aller à Ker Anna, la ville d'Anne.
Les conversions et les guérissons ont été nombreuses.
Je vous laisse consulter la suite de l'histoire dans la bibliographie ci-dessous (en libre téléchargement sur le site de la BNF Bibliothèque Gallica) ou dans d'autres livres disponibles aujourd'hui dans les boutiques à Sainte-Anne d'Auray.
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Autel et orgues. |
DESCRIPTION DE LA BASILIQUE.
La basilique est
bâtie avec du granit, offrant partout aux regards un symbole de l'énergie des
Bretons.
Elle a la
forme de croix latine : colonnes, autels, vitraux, sculptures forment
partie d’un ensemble à trois nefs, auxquels, à partir du transept, viennent
s'en ajouter deux autres qui abritent les chapelles qui longent le chœur. C’était
l'architecte M Deperthes qui a su imprimer à son œuvre un caractère à part, car
c’est lui qui a adapté au style choisi de la Renaissance, tel qu'on le traité
au temps de Louis XIII, les proportions du gothique, dans tout le monument.
Certaines parties romanes apparaissent ça et là, surtout dans la porte
principale. Ces détails donnèrent à l'ensemble de l'œuvre un cachet
d'originalité remarquable.
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A droite, sculpture de la Vierge Marie.
Bas côté nord. |
Dans la nef
principale et dans le transept s’élèvent de grandes colonnes engagées,
pénétrées par les moulures architecturales jusqu'à la naissance des
voûtes ; ce n'est que dans les chapelles absidales qu'on trouve des
colonnes isolées, formées de grands blocs de granit.
Les voûtes
sont à compartiment et à cinq clefs pendantes ; de légères peintures
recouvrent les arceaux, et semblent former un immense vélum jeté sur les arêtes
de pierre. Ce qui frappe tout d'abord, en entrant dans l'église, c'est le chœur. Le pavé qui le recouvre forme une riche mosaïque, de marbre dans le
sanctuaire, de marbre et de pierre polie de l'Echailloa dans la partie qui
s'étend jusqu'au transept. La clôture sculptée qui l'entoure est incrustée
d'Echaillon et de granit des Alpes ; de distance en distance, elle est
coupée par des piliers supportant des candélabres, qui forment autour du chœur
une couronne de lumière. Un petit monument, encadré dans cette clôture,
rappelle l'endroit où fut trouvée la statue miraculeuse, et un médaillon
représente la scène que nous avons racontée.
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Médaillon représentant l'endroit
où fut trouvée la statue miraculeuse. |
Au fond se
trouve le maître-autel, surmonté d'un riche retable couronné par un dais
monumental, et orné de quatre statues de marbre blanc, dues au ciseau de M
Falguière. Elles représentent les Évangélistes avec les attributs qui les
distinguent. Ces statues, d'un style original et hardi, sont remarquables par
l'expression des figures et le moelleux des draperies habilement jetées. Trois
bas-reliefs, œuvres du même sculpteur, ornent la partie inférieure de
l'autel ; ils représentent le Baptême, l'Eucharistie et l'Extrême-Onction.
La porte du
tabernacle est en bronze doré, sur laquelle s'entrelacent un épi de blé et un
cep de vigne, symbole de l'Eucharistie, supportant un lis épanoui, symbole de
la foi et de la pureté.
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Sculpture de Saint Jean-Paul II.
Image prise le 2 juillet 2014. |
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Maître-autel de la basilique. |
Les marbres
du maître-autel, y compris les degrés, ont été donnés par le Souverain-Pontife
Pie IX. Ils proviennent de l'Emporium, où les empereurs romains, maîtres du
monde, enfouissaient les marbres tirés de contrées lointaines ; ces grâces
aux fouilles ordonnées par Pie IX qu'ils ont été découverts. Ceux que la
munificence pontificale destinait à la Basilique de Sainte-Anne ont été
transportés à Rome, au temps de Titus et de Domitien, comme l'indique une
inscription tracée sur l'un de ces blocs précieux.
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Autel de Sainte-Anne. |
Après l'autel
principal, les plus remarquables sont ceux de Sainte Anne et de la Sainte
Vierge. Le premier supporte, dans une niche élégante surmontée d'un petit dôme,
la statue miraculeuse, que renferme une châsse, en cuivre doré, fermée par un
cristal. On peut voir, dans le socle de cette statue qui date de 1823, le seul
fragment de l'ancienne qui ait pu être soustrait à la rage des
révolutionnaires.
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Autel de Sainte-Anne. |
Sept
bas-reliefs en marbre, sculptés par M Falguière, sont encadrés dans le
retable et dans l'autel. Ils retracent les principaux événements de la vie de
sainte Anne, son mariage avec S Joachim, le grand prêtre repoussant leurs
offrandes, l'Ange du Seigneur annonçant la naissance de Marie, la rencontre des
deux époux à la porte Dorée, le sacrifice d'actions de grâces, la naissance et
la Présentation de la sainte Vierge. Tus ces sujets sont charmants. A pied de
cet autel repose le zèle chapelain qui a consacré les dernières années de sa
vie à la reconstruction de la Basilique.
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Vue du transept depuis l'autel de la Sainte Vierge. |
Il faut tenir
compte des fenêtres qui séparent le transept des chapelles de l'abside et
forment, pour ainsi dire, le prolongement du retable. Elle sont fermées par une
gracieuse dentelle de pierre, reproduisant l'architecture des vitraux, avec ses
colonnettes entre lesquelles deux Anges tiennent à la main une banderole
flottante.
La statue de
la sainte Vierge portant l'Enfant Jésus dans ces bras, est une œuvre de M
Lanzirotti. Au-dessous, l'on a placé d'anciens bas-reliefs en albâtre,
reproduisant plusieurs scènes de la Passion de Notre-Seigneur, œuvres
incorrectes, au point de vue du dessin, elles renferment plusieurs figures remarquables
par le sentiment et l'expression.
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Chapelle du transept nord.
Autel de la Vierge Marie. |
Une
inscription, placée près de cet autel, indique qu'il a été donné par M et Mme
Bouruet-Aubertot, insignes bienfaiteurs de la Basilique, qui a reçu d'autres
marques de leur inépuisable générosité.
On en voit
deux autres dont la structure élégante attire les regards. Ils sont dédiés à S
Joseph et à Saint Joachim. La difficulté provenant de la place qu'ils occupent a
été habilement vaincue. Les retables à jour, formés d'enroulements qui
recouvrent les angles des piliers, dessinent parfaitement leurs fines
découpures de pierre blanche sur la teinte grise du granit.
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Vue panoramique du transept nord. |
Dans les
chapelles latérales, on trouve six autres autels : les plus grands sont
celui de S Jean-Baptiste à droite, et celui de Sainte Elisabeth, à gauche ;
ce dernier a été exécuté par MM Valentin, de Rennes, d'après les dessins de M
Le Goff, sculpteur de la Basilique. En face, s'élève l'autel du Sacré-cœur,
adossé à celui de la Ste Vierge, et, de l'autre côté, l'autel de
l'Archiconfrérie, adossé à celui de Ste Anne. Deux autres, reproduisant le même
dessin, mais sans retables, ont été placés entre les précédents ; ils sont
tournés vers le chœur.
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Chapelle dédiée à Saint-Yves. |
Le nombre des
autels est de 13. A l'entrée de l'église se trouvent deux petites chapelles. La
première est dédiée à saint Yves, la seconde à saint Pierre, patrons de
Nicolazic et de Keriolet, dont les restes sont religieusement conservés dans
deux petits caveaux pratiqués sous le palier des autels. Les règles liturgiques
ne permettent pas de placer à l'intérieur de l'église les statues du bon
laboureur et de l'admirable pénitent, on les a mises au-dessus des petites
portes de la façade. Ces statues, œuvre de M Falguière expriment d'une manière
saisissante le contraste de ces deux vies : Nicolazic, les yeux au ciel,
égrène son chapelet et prie avec une confiance joyeuse ; Kériolet prie
aussi, mais les yeux baissés, avec l’humilité profonde que lui inspire le
souvenir de ses fautes.
Dans tous les
autels de l'église, des marbres de différentes couleurs se mêlent à la pierre
fine de Chauvigny ou de l'Echaillon. Tous les paliers sont en mosaïque.
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Le Goff, sculpteur morbihanais auteur de la
végétation fantaisiste et riche des chapiteaux
des colonnes, les confessionnaux et les autels. |
M Le Goff est
le sculpteur morbihanais auteur de la végétation fantaisiste et riche, répandue
sur les chapiteaux des colonnes, les confessionnaux et les autels. Il semble
que le lis, cette blanche fleur qui symbolise l'âme croyante s'ouvrant aux
souffles du Ciel, en ait été le type. Partout le feuillage s'enroule, les
fleurs s'épanouissent .
Sous un des
arcs de la grande nef se trouve la chaire, monument sévère sans lourdeur, d'un
effet très artistique. Elle est composée des sculptures d'ornement, des statues
des premiers évêques bretons et celle de Jésus avec une inscription : Euntes,
docet.
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Sculpture de la Vierge Marie. |
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Statue en bronze de Saint Pierre. |
Une statue en
bronze de saint Pierre, semblable à celle qu'on voit dans la Basilique
vaticane, s'élève à l'entrée de l'église. Les pèlerins aiment à baisser le pied
de cette statue : une indulgence de 40 jours est attachée à cet acte de
religion.
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Chapelle sud et autel est. |
Le fond de la
tribune qui domine le maître-autel est orné d'une grande peinture murale, œuvre
de M Charles Lameire, que son Catholicon a rendu célèbre. Au sommet de cette
composition, apparaît la Trinité entourée d'un cercle d'Anges ; au-dessous
est la terre de Bretagne, le sol privilégié de l'aïeule du Sauveur, sur lequel
se dresse au loin la flèche de la Basilique.
A droite, les
bannières des cinq diocèses bretons flottent dans l'air, et près d'elles,
l'étendard du Sacré-Coeur ouvre ses plis ornés de pieux emblèmes et couverts de
taches glorieuses.
L'orgue, a
été construit par M Cavaillé-Coll. Il comprend 25 jeux et a reçu tous les
perfectionnements dont M Cavaillé-Coll est l'inventeur.
Au centre du
grand arc, orné de rinceaux modelés sur fond d'or, qui sépare la tribune, sont
sculptées les armes du Souverain-Pontife, accompagnées de l'inscription : Sancta
Anna, ora pro nobis. Les clefs des arcs du chœur portent les armoiries des
évêques de Bretagne et celles du RP Abbé de la Trappe de Thymadeux.
Une splendide
galerie de vitraux en décore toutes les fenêtres. Ceux du haut sont consacrés
aux parents de sainte Anne et aux Saints qui font la gloire de la
Bretagne ; guerriers, confesseurs, moines ou prélats, ils sont là pour
nous dire que nous devons nous montrer dignes de notre passé. Les trois grandes
rosaces qui ornent la partie supérieure de l'église, représentent : celle
du midi, l'Ascension de Notre-Seigneur qui conduit au ciel sainte Anne, saint
Joachim et les Justes de l'ancienne loi ; celle du nord, la proclamation
du dogme de l'Immaculée-Conception ; celle de la façade, la sainte Vierge
montrant à sainte Anne les passages de l'Ecriture qui annoncent la venue du
Sauveur ; dans les médaillons qui entourent cette scène, on voit les huit
rois de Juda, ancêtres de Marie, et des Anges portant sur leurs banderoles des
invocations tirées des litanies de notre Patrone.
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Sur la rosace transept sud est représentée
l'Ascension de Notre-Seigneur qui conduit au ciel sainte Anne, saint Joachim et les Justes de l'ancienne loi. |
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Sur la rosace de la façade est représentée
la sainte Vierge montrant à sainte Anne
les passages de l’Écriture qui annoncent la venue du Sauveur.
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Les vitraux
inférieurs retracent les principaux faits de la vie de sainte Anne et
l'histoire du pèlerinage ; c'est une traduction vivante des événements que
nous avons rapportés. Le sujet de ces verrières est indiqué sur chaque scène.
En suivant la
série, côté sud, près du maître-autel, les deux scènes qui représentent le
mariage de sainte Anne et de saint Joachim, et le grand prêtre refusant leurs
offrandes.
Au-delà du
transept (premier vitrail), les Bretons aux pieds de sainte Anne. Puis le
troisième, où Mgr de Rosmadec permet la construction de la chapelle. Au-dessous
de ce grand sujet, un médaillon nous montre le recteur de Pluneret, disant la
première messe devant la statue miraculeuse.
Dans la
quatrième fenêtre (médaillon), nous remarquons la procession d'Auray à
Saint-Anne, et, dans la sixième, le médaillon qui représente le pape Urbain
VIII remettant au maréchal l'Estrées la bulle d'érection de la Confrérie.
Les vitraux
de la Basilique sortent de différents ateliers. Ceux de la grande nef sont
l'oeuvre de MM Lusson, Denis et des Carmélites du Mans ; ceux des
bas côtés de cette nef, jusqu'au transept, ont pour auteur M Maréchal, de Metz,
qui n'a pas hésité à quitter sa Lorraine pour rester Français.
Tous les
autres vitraux sont dus à M Eugène Oudinot, qui illustre dans les arts un nom
glorieux dans notre histoire militaire.
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Autel de Sainte-Anne et sculpture de Yves Nicolazic. |
Les plaques
de marbres qui recouvrent les murs, les humbles tableaux qui redisent des
scènes touchantes, ont une éloquence qui manque parfois aux plus célèbres
chefs-d'oeuvre. Ils disent comment la charité, qui unit le cœur de l'homme au
cœur de Dieu, a réalisé les merveilles que nous admirons sur ce sol presque
désert autrefois.
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Basilique Sainte-Anne d'Auray. |
Toutes les images ont été réalisées sous la technique HDR et le logiciel Photomatix,
sauf celle de Jean-Paul II.
Images prises le 7 mai 2010 à Sainte-Anne d'Auray (56)
©José María Gil Puchol pour les images
Photographe à Loudéac 22600
FRANCE
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FR76-1444-5202-0004-7691-1755-844
Bibliographie consultée: BNF, Bibliothèque numérique Gallica.
« Sainte-Anne
d'Auray »
Max. NICOL.
Chanoine honoraire.
4ème édition.
Imprimerie Eugène Lafolye. 2, Place des Lices. Vannes. 1887.