dimanche 3 juillet 2011

La côte d'émeraude. Cap Fréhel. Côtes d'Armor 22.

La technique HDR est utile pour équilibrer les contrastes d'une image. Pour réaliser cette technique, il est nécessaire de prendre trois ou plus prises de vues à des différents écarts d'exposition sur un trépied car il faut que l'appareil soit stable. On part d'une image exposée normalement, puis on prend une autre à un écart de -1, et une autre à +1. Nous pouvons obtenir des bons résultats (d'après mon expérience) avec trois images X, X-1 et X+1. Avec cinq images, le résultat est plus remarquable car les nuances de contraste d'une image à l'autre sont plus subtiles et le logiciel les prend en compte mieux.

Voici quelques exemples avec des images prises sur La côte d'émeraude dans les Côtes d'Armor.

Plage de "Les-sables-d'or-les-pins".



Cette image HDR de la plage de "Les-sables-d'or-les-pins" est le résultat de trois images jpg prises sur place à des écarts différents d'un stop, soit X-1, X et X+1. Ensuite, j'ai ouvert le logiciel HDR PHOTOMATIX. Après nous avoir demandé quelques réglages, le logiciel se met en route pendant trois minutes à peu près. Ensuite, il faut finir le processus avec un tonne mapping et des réglages nécessaires en intensité, luminosité, saturation, etc.

Le contraste de couleurs est sans gêne et tout s'avère être bien à sa place.


Un autre exemple avec le Phare de Cap Fréhel.



Pour cette image du phare de Cap Fréhel, j'ai fait pareil. Le résultat est harmonieux. Il faut tenir compte que si le ciel est gris, le logiciel HDR ne peut pas trouver de contrastes et le résultat est gris ou un ciel brûlé. Le contrejour n'est pas bien géré non plus si le ciel est plat. Ici, le gris derrière le phare n'est pas trop beau mais il est un peu foncé. En plus, le ciel bleu qui l'entoure diminue un peu l'effet désagréable.


Château de Fort-la-Latte sous ciel couvert.



Pour le château de Fort-la-Latte, j'ai utilisé un seul cliché car il y avait des personnes en mouvement. Cela crée un effet fantôme. Ensuite, j'ai fait deux copies que j'ai travaillé sur le logiciel HDR. 



Le phare de Cap Fréhel vu de la mer le jour du départ de la Route du Rhum.




Pour cette image prise de la mer, je suis parti d'un fichier RAW que j'ai dérawtisé. Ensuite, j'ai changé de méthode: j'ai fait cinq copies du même fichier jpg. Ensuite, le logiciel va nous demander l'écart désiré. J'ai choisi un écart de 1, soit X-2, X-1, X, X+1 et X+2.





Ci-dessus, exemple d'image HDR à contrejour.

Phare de cap Fréhel à contrejour. Ici, le soleil est à droite, donc l'effet est moins accentué et peut être bien accepté dans l'image. Mais il y a des tonalité grises dans le ciel. En changeant la température de la couleur au moment de faire les réglages pertinents sur le logiciel, on peut changer les tonalités grises en bleues.








Sur l'image de la côte ci-dessous, l'effet à contrejour est plus intense. Le soleil est presque de face. Le côté gauche envahie par le soleil est brûlé mais le logiciel a laissé des traces jaunes intéressantes qui se mêlent avec le ciel bleu. S'il y avait des éléments intéressants à droite de l'image, tels des bateaux, des îles, rochers on pourrait penser à recadrer l'image afin de supprimer le côté brûlé.







Il peut se créer un effet fantôme s'il y a des objets en mouvement au moment de la prise de vues à des écarts différents.







Au moment de la prise de vues, si on prend les images directement de l'appareil à différents écarts, il faut tenir compte du possible mouvement des personnes ou des objets présents autour du sujet, car ils peuvent se déplacer eux-mêmes ou bouger par l'effet du vent, par exemple les feuilles d'un arbre, les drapeaux... Lorsque les fichiers seront pris en charge par le logiciel, il peut éliminer certaines traces des objets en mouvement, mais s'il ne peut pas le faire, voici en haut l'effet dit "fantôme" qui apparaîtra sur l'image. En haut, on peut voir que les personnes ont bougé quelque peu en une seconde et les clichés ont enregistré leur mouvement. Dans le résultat HDR, la superposition des personnes en mouvement a produit un effet d'ombre ou de double silhouette. Quelques fois ce résultat peut être intéressant!

Nous pouvons faire de même avec un fichier RAW. Faire cinq copies d'un seul fichier; prendre cinq fichiers RAW à des écarts différents en extérieur ou bien partir d'un seul même fichier RAW et faire cinq versions jpg à différents écarts.

Si on est sur un bateau qui lui-même est en mouvement aussi, on ne peut pas prendre trois clichés car on aurait les trois images différentes. Le logiciel refuserait les images lorsqu'il le juxtaposerait par manque de continuité. La méthode à utiliser serait celle d'une seule image, RAW ou jpeg.

Toutes ces méthodes aboutissent à des rendus différents. A vous de choisir la meilleur.
 
 


REGARDEZ MES VIDEOS SUR YOUTUBE



"Restauration par Lionel Lespert d'un secrétaire à cylindre du XVIIIè siècle fabriqué par Roger Vandercruse dit Lacroix"

https://www.youtube.com/watch?v=G9Pm5aShCGg&t=74s 



"L'Abbaye de Beauport"

https://www.youtube.com/watch?v=MU5JH8a3_Ow




Appuyez financièrement mon travail.

Tous vos dons son acceptés. Compte bancaire 
 
 
 

Your support makes artistic creation possible.  

Support my work financially. 

 All your donations are accepted.  

Bank account

 
 
 
IBAN:

C. E. BRET. P. DE LOIRE

FR76-1444-5202-0004-7691-1755-844




©Productions José María Gil Puchol.

Photographe à Loudéac.

FRANCE








La gare de Saint-Brieuc. Côtes d'Armor 22.





 La gare de Saint-Brieuc est située en plein centre ville, 1, place François Miterrand.

   Une horloge de 2 m de diamètre avec un cadran et des aiguilles, tout les deux lumineux, fut installée en décembre 1928.





    



Au début du XIXème siècle, les transports n'étaient pas aussi développés et performants qu'aujourd'hui. L'énergie utilisée à cette époque pour déplacer les personnes et les marchandises sur terre était fournie par les animaux de trait et les transports publiques ou collectifs n'existaient pas tels qu'on les connaît aujourd'hui. Le mode de vie ne  permettait pas aux gens de voyager car les loisirs et les vacances n'existaient pas et le niveau de vie était beaucoup plus inférieur. Seulement quelques uns pouvaient voyager, dans ce cas ils utilisaient le cheval, le coche, la diligence, les carrioles, les pieds... Les transports collectifs n'existaient pas. En 1814, une lettre ou un colis envoyés par la poste mettaient 87 heures pour faire le trajet Paris-Brest de 500 km. En 1829, le temps s'était réduit à 62 heures contre 48 heures en 1838. Les chemins étaient très difficiles à traverser et les communications entre les villes plus rares.








    



Mais cela ne pouvait pas durer longtemps. Les découvertes scientifiques se développèrent énormément dans le temps du siècle des Lumières au XVIIIème et un monde en mouvement se mit à tourner plus vite grâce à la vapeur et à l'électricité au XIXeme siècle. Ces nouvelles énergies tout à fait super performantes, étaient capables de mettre en mouvement énormes machines et de remplacer des nombreux chevaux et des hommes pour travailler et se déplacer. En 1843, les autorités envisageaient un projet ambitieux et coûteux mais moderne et innovateur qui allait tout révolutionner en Bretagne. 







   



La locomotive venait d'arriver comme un gigantesque dinosaure en fer capable de tout bouleverser en déplaçant des tonnes de matériel. Ces fous de cette époque voulaient dégager un nouveau chemin de 504 km pour relier par train Paris-Brest sur une ligne de fer. Pour ouvrir cette ligne, d'énormes quantités de terre et de pierre ainsi que des pans de forêt allaient être déplacés et ils allaient commander du fer pour les rails, du bois pour les traverses, du charbon pour faire bouillir de l'eau dans la chaudière de la locomotive, du granit, du béton armé et donner du travail aux gens.






  



 Un premier trajet traverserai le Centre Bretagne : Paris, Rennes, Loudéac, Rostrenen, Brest, mais ce chemin à l'intérieur des terres ne fut pas trop bien accepté. En 1855, le Conseil Général des ponts et chaussées adopte à l'unanimité un tracé nord : Paris-Rennes-Saint Brieuc-Guingamp-Morlaix-Brest. Comme ce tracé trouva quelques opposants en 1856, pour rassurer tout le monde, l'Empéreur Napoléon III décida de se déplacer lui-même jusqu'à Saint-Brieuc le 17 et 18 août 1858 pour voir les choses claires. Il trouva que le projet du nord était assez intéressant et donna sa pleine satisfaction. 








   




Tout de suite après avoir donné son avis favorable, du 30 janvier au 6 février 1860 s'ouvrit l'enquête sur l'avant projet pour l'établissement de la station de Saint-Brieuc. Les ingénieurs de l'époque envoyèrent leurs propositions à l'Administration des chemins de fer de l'Ouest-Etat. Sur une surface de 12 hectares, cette gare serait établie de niveau, sur un palier de 870 mètres, 700 de long dont les limites seraient le chemin des Eaux Minérales près de l'établissement des Sourds à l'Est, la rue de Cordieu à l'Ouest, au Sud le bureau d'octroi de la route de Quintin et au Nord elle serait proche du séminaire.







    



La nouvelle gare était 8 fois plus grande que la grande place des Champs de Mars à Saint-Brieuc et elle n'était qu'à 900 m de la cathédrale!! L'entreprise de M Raffray de Vitré avait pris en charge cet grand défi et commença les travaux de terrassement le 25 janvier 1860 entre Saint-Brieuc et Le Leff. Cet important chantier mobilisa énormément de machines et d'ouvriers et attira une grande foule ravie et curieuse pour voir de près le développement des travaux d'écrêtement et un remblai qui avaient commencé sur le côté de la rue de Quintin et la Ville-Hellio. De septembre 1860 à juillet 1862, un viaduc fut érigé sur la vallée du Gouédic de 38 m de hauteur et 130 m de long. C'étaient des travaux jamais vus! Ils utilisèrent le granit bleu, un des plus beaux et durs granits localisé tout près de Saint-Brieuc.












  Un jour, le 3 mars 1863, quarante chevaux arrivèrent à Saint-Brieuc traînant une locomotive à vapeur appelée "La Gauloise" que plus tard servira à établir le ballast du chemin de fer. Le 7 septembre,  le service Paris-Guingamp est ouvert au public et le trajet Rennes-Brest fut inauguré le 25 avril 1865. Cette ligne fut un grand succès et le transport de marchandises et de voyageurs ne cessa d'augmenter. En 1909, on comptabilisa 258.263 passagers et en 1913, le chiffre atteint déjà les 642.203 voyageurs. A ce rythme, bientôt les services de la gare devinrent insuffisants et cette évolution demanda tout de suite une grande réforme de la gare qui apportera de nouvelles technologies, des améliorations à la qualité du service et des bâtiments en consonance avec les nouveaux temps.







Le premier chef de gare était M Simonet, 
venu de Beaumont-le-Roger.
   




 C'est de cette époque que datte la gare de Saint-Brieuc telle que nous la connaissons aujourd'hui en 2008. En 1911, des travaux importants seront engagés en pleine crise de la Première Guerre Mondiale. Le viaduc du Gouédic et le pont des Sourds devraient être élargis en 1914-1915, un nouveau dépôt fut construit en 1915-1916....












...ainsi qu'une nouvelle voie appelée de tiroir pour les trains de marchandises. Un pont tournant de 24 m, un triangle de tournage, un grand dépôt et une grande rotonde auraient de la place pour 57 machines où  les locomotives et les wagons seraient accueillis dans des ateliers pour être réparés.  En plus, la nouvelle gare devrait accueillir l'installation d'un parc à combustible et des bâtiments pour les agents du réseau ferroviaire :  des chambres, une cuisine, un réfectoire, une salle de bains, des garages, des bicyclettes et tout le confort que le gaz et l'électricité devraient apporter.







Le viaduc sur la RN Rennes-Saint-Brieuc-Brest.
  




Sur la nouvelle gare, on pouvait se promener sur des quais qui s'étendaient sur 110 m de long. En 1928, des passages souterrains, des abris sur les quais et des lavabos sont aménagés. Pour mener à bien ce nouveau projet, des quantités importantes d'argent allaient être investies.






 




   L'administration des chemins de fer de l’Ouest-État mit sur la table une enveloppe de 2.475.290 francs et la mairie de Saint-Brieuc apporta 1.500.000 francs à condition de récupérer cet argent sur les revenus de la gare.  L'architecte du réseau de l’État M Touzard allait diriger le chantier pris en charge par la Société Industrielle de Travaux, 42 rue de Clichy à Paris. Cette compagnie ayant fait faillite, l'entreprise Féron Frères, 15, rue Eugène-Delacroix à Paris prit en charge la continuation des travaux.




Le hall de la gare illuminé le soir.
  


 Ce nouveau bâtiment qui allait accueillir les voyageurs fut conçu avec soin pour la ville de Saint-Brieuc par l'architecte M Touzard. Aujourd'hui on peut toujours voir le bâtiment central couronné d'une coupole de 26,50 m sur 16 m, décorée d'une grande verrière semi-circulaire sur laquelle sont incrustées les armes de la ville de Saint-Brieuc et de Bretagne.







    


M Touzard eut bien soin que les passagers se sentent à l'aise dans cet espace : l'air et la lumière sont les éléments que généreusement entourent les voyageurs lorsqu'ils rentrent dans cette salle. Elle  dégage une beauté rare quelques fois inaperçue. Lorsqu'on rentrait dans les années 20 du XXème siècle, à gauche de cette nouvelle gare se trouvaient 7 bureaux pour la vente de billets et le renseignement aux passagers; en face il y avait une bibliothèque, à droite le service de bagages au départ et un grand cadran accroché sur le mur.







   


Aujourd'hui l'activité a changé un peu. L'évolution de l'électronique a apporté beaucoup de confort,  vitesse et performance aux transports; les trajets sont plus courts dans le temps pour les voyageurs, les employés sont moins nombreux. La vapeur a été remplacée par le gasoil et l'électricité; il n'y a plus de dépôts pour remplir d'eau les chaudières des locomotives à charbon dont les chaudières devraient être allumées 4 heures avant le départ. Quelques unes roulent encore pour le plaisir de voyager autrement mais elles sont dans les musées et c'est le TGV et le TER qui rentrent en gare aujourd'hui.








L'écusson de la Loire-Atlantique gravé sur la fenêtre des voitures. Le département de La Loire-Atlantique appartenait auparavant à la Bretagne ; il a été détaché de sa région d'origine pendant le gouvernement de Pétain. Si administrativement, la Loire-Atlantique appartient à la région Pays de la Loire, culturellement a des racines bretonnes. Sur le reflet, on peut voir quelques wagons de marchandises garés sur les voies.



 


Pour les déplacements régionaux, la SNCF met en service le TER Région Bretagne.



 

Logos du TER Région Bretagne.






 


Locomotive électrique et wagon TER pour les trajets régionaux Région Bretagne.





 


Deux wagons du TER Région Bretagne.




 

Départ du TGV Brest-Paris.





   



Au XXIème siècle, les transports ferroviaires ont beaucoup évolué et les gares ont beaucoup changé. La SNCF a dû s'adapter aux nouvelles exigences de la société moderne. Quelques bâtiments désaffectés existent encore du temps de la locomotive à vapeur sur la gare. Ils ne sont plus d'utilité à cause de l'évolution du transport ferroviaire.







  


 Les voyageurs attendent l'arrivée des trains sur le quai pour rejoindre leurs destinations.






 



Vue de la gare illuminée le soir. Technique HDR. Pour en savoir davantage sur la technique HDR, veuillez consulter mon reportage sur "La côte d'émeraude".




 





La Gare de Saint-Brieuc a été utilisée comme décor de quelques films français :

"La Bataille du rail" de René Clément, film de 1946 ;
"L'horloge de Saint-Paul", de Bertrand Tavernier, tourné en 1974 et
"Non ma fille, tu n'iras pas danser" de Christophe Honoré, sortie en salle en 2009.




   Si vous sortez faire des photos par temps nuageux, les exemples qui vont suivre peuvent vous servir pour améliorer le rendu de vos images.

   Sous un ciel couvert, comme sur les images ci-dessous, quelques fois vous pouvez constater que l'image manque d'intérêt, de force, car les couleurs sont éteintes, sans vie, on dirait que l'image est un peu morte. Tous les gris s'entremêlent. Sur l'image ci-dessous, vous pouvez voir que grâce aux couleurs poussées on peut voir mieux les détails sans que les couleurs gênent l'image afin de rendre un intérêt plastique à l'image.








Arrivée du TGV Atlantique en provenant de Brest vu de la passerelle.








Pour le service des voyageurs, trois quais communiquent avec le bâtiment central  par des passages souterrains revêtus de carreaux en faïence blanche.






   Ci-dessus, le hall de la gare de Saint-Brieuc aujourd'hui. Le bâtiment qui accueille les voyageurs est couronné d'un magnifique dôme en granit servant à illuminer la gare d'une lumière naturelle.
  
 L'image en intérieur ne pose aucun problème car les couleurs poussées semblent naturelles.







 Aujourd'hui le développement technique permet des différents services pour les besoins des voyageurs dans la gare :

des guichets pour acheter les billets et bureaux d'information ; des bornes pour la validation des tickets de voyage ; billetterie automatique ; une banque avec un distributeur automatique ; une boîte aux lettres ; des distributeurs de boissons et friandises ; un photomaton pour les photos à l'instant ; un appareil à développer les photos ; des cabines téléphoniques ; un bureau pour les objets trouvés ; un kiosque de presse ; une cafétéria...







Panneau sur le quai de la gare de Saint-Brieuc.









   Locomotives TGV reliant Paris-Brest, garées sur les voies de la gare.


   Sur l'image "Panneau sur le quai" et celle-ci des locomotives TGV, j'ai ajouté un dégradé bleu car le ciel gris n'avait aucun nuage ni aucun contraste à relever.

   Pour s'approcher du résultat sur les deux images de l'arrivée du TGV en haut sous ciel couvert, voici la technique que j'ai utilisée:

   Fusionner deux calques en mode incrustation avec GIMP, puis pousser les lumières avec Photoscape.

C'est tout ce qu'il y a à faire.

   Vous voyez que le rendu du ciel est plus intéressant et les couleurs plus intenses. Sans entreprendre ce chemin, vous pouvez toujours essayer de saturer les couleurs lorsque le ciel est couvert.

   J'ai constaté que si on utilise un autre logiciel, Paint Shop Pro, par exemple ou Photoshop, le rendu n'est pas le même. Pour cette technique, je préfère utiliser GIMP et PHOTOSCAPE. Je suis plus satisfait.

   On dirait qu'il s'agit d'une image HDR, comme celle de la gare la nuit en haut, mais ce n'est pas le cas, bien sûr. La méthode n'étant pas la même, cependant le rendu peut être similaire. Essayer les deux méthodes. Pour le HDR, il y a Photomatix et bien d'autres logiciels.

Aucune "retouche" a été faite. Vous pouvez essayer d'autres résultats aussi intéressants avec d'autres logiciels, bien sûr.
Bon courage!


Images prises le 31 août 2008 à Saint Brieuc


N'utilisez pas ces images sans autorisation.
 
 
Regardez mes vidéos sur Youtube.

Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes:

https://www.youtube.com/watch?v=9SKHlxBV6SE&t=613s

 
"Restauration par Lionel Lespert d'un secrétaire à cylindre du XVIIIè siècle fabriqué par Roger Vandercruse dit Lacroix"

https://www.youtube.com/watch?v=G9Pm5aShCGg&t=74s 



Paul McCartney à Montevidéo en 2014

 "Everybody out there"




MES PUBLICATIONS CHEZ edilivre.com

"La tranchée des bagnards, L'Abbaye de Beauport, Les monuments mégalithiques en Bretagne, La Vénus de Quinipily."



 


Appuyez financièrement mon travail.

Tous vos dons son acceptés. Compte bancaire 
 
 

Your support makes artistic creation possible.  

Support my work financially. 

 All your donations are accepted.  

Bank account

 
 
IBAN:

C. E. BRET. P. DE LOIRE

FR76-1444-5202-0004-7691-1755-844


 
 
IBAN:

C. E. BRET. P. DE LOIRE

FR76-1444-5202-0004-7691-1755-844
 
  

©Productions José María Gil Puchol.

Photographe à Loudéac.

FRANCE






Les sculptures presque vivantes de Gésuelle Sannia. La Prénessaye. Côtes d'Armor 22.

Mme Sannia (1936-2013) a été enseignante spécialisée en Suisse. Elle a fait une spécialisation dans l'enseignement aux enfants atteints de troubles du comportement et de la personnalité. Après avoir beaucoup peint et dessiné, elle est devenue sculptrice et sa carrière est un parcours formidable: médaillée d'or à Cannes, expositions en Belgique, en Suisse, en France... Elle a travaillé la terre dans son atelier à La Prénessaye, créé des images, lui  a donné des gestes, des sentiments, l'a faite cuire...







Elle a participé en novembre 2011 à une exposition au Château des Rohan à Pontivy où elle a eu le prix du public, comme l'an passé.

Félicitations!!

C'est tardivement que Mme Sannia fait ses premiers pas en sculpture...






...mais elle y est arrivée comme à un rendez-vous prévu depuis longtemps, comme à un prolongement évident de sa démarche artistique autodidacte en dessin et peinture.







Elle modèle la terre et cuit elle-même ses sculptures qui font en moyenne 30 à 35 cm et sont faites d'après modèles vivants. Ses images nous font rêver, réfléchir, nous reposer...






...rigoler...








Elle sculpte surtout des nus, d'après modèles vivants, soit dans un atelier à Rennes, soit dans son propre atelier à La Prénessaye, en Centre Bretagne .









Elle cherche à exprimer dans ses sculptures tout ce qui compose l'être humain que représente son modèle... 








...du modelé de la musculature à l'expression du visage: regards,









...sourires, pudeur...







...une dynamique, un mouvement , une impression, une atmosphère ...








Ses sculptures sont figuratives mais non conventionnelles .









Elle sculpte sans se soucier d'aucune mode, sans se réclamer d'aucun mouvement...









... PAR PLAISIR ET POUR LE PLAISIR ...








Elles sont presque vivantes, ces sculptures!!



Les sculptures séduisantes de Mme Sannia!! Ces images ont été prises dans son atelier bien illuminé de La Prénessaye car il est entouré de fenêtres partout.

Mais, ce jour-là, le ciel était couvert, donc pas de lumière. Et s'il n'y a pas de lumière, pas de photo non plus. Quelques fois, les nuages laissaient passer un rayon de lumière. Donc, on a placé les sculptures juste sous les rayons qui provenaient du plafond vitré en haut à gauche.

Derrière, on a mis un rideau de fortune (c'est moche!!) pour cacher l'extérieur (encore plus moche) pour avoir un arrière-plan un peu plus réussi pour ces belles sculptures.

Pour les prises de vues, j'ai utilisé un Canon 400 D, un objectif SIGMA 70-300, sur un trépied. Pour cette dernière sculpture, j'ai ouvert à 7.1, la vitesse est de 1/800, j'ai augmenté l'ISO à 400 et j'ai utilisé une longueur focale de 100 mm. Le fond flou, les défauts du rideau sont un peu cachés et les plis produisent des ombres un peu intéressantes.

Chaque sculpture a eu ses réglages particuliers en raison de la lumière reçue et de la nature propre à chaque pièce.







Vous pouvez visiter le blog de Mme Sannia. Là, il y a toutes ses sculptures.




Gésuelle Sannia est décédée le 25 septembre 2013 suite à un cancer.

Elle sera toujours vivante dans nos cœurs et à travers ses œuvres.




Appuyez financièrement mon travail.

Tous vos dons son acceptés. Compte bancaire 
 
 

Your support makes artistic creation possible.  

Support my work financially. 

 All your donations are accepted.  

Bank account

 
 
 
IBAN:

C. E. BRET. P. DE LOIRE

FR76-1444-5202-0004-7691-1755-844




©Productions José María Gil Puchol.

Photographe à Loudéac (22).

FRANCE.
 

Consulez mes récits sur 

Edilivre.com
 

Mon récit en espagnol déjà disponible sur Amazon:
 

"La tortilla de madera"

Paru le 18 septembre 2015

Un récit sur la maladie.

http://www.amazon.fr/Tortilla-Madera-Jose-Maria-Pucho/dp/2332989765/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1443208826&sr=8-1&keywords=la+tortilla+de+madera
 

Lisez un extrait de mon ouvrage "La tranchée des bagnards"

https://www.edilivre.com/la-tranchee-des-baganards-jose-maria-gil-puchol.html/



Suivez mon actualité sur Facebook

Regardez mes vidéos sur YOUTUBE



"L'Abbaye de Beauport" 

https://www.youtube.com/watch?v=MU5JH8a3_Ow


"Restauration d'un secrétaire à cylindre du XVIIIè siècle fabriqué par Roger Vandercruse dit Lacroix"

https://www.youtube.com/watch?v=G9Pm5aShCGg&t=74s