dimanche 3 juillet 2011

Courses hippiques à Pontivy. Morbihan 56.









Les courses hippiques.

Hippodrome de Kernivinen à Pontivy dans le Morbihan 56.

Le 24 avril 2011.












On peut dire vraiment que les courses hippiques... c'est de la folie!!
Les chevaux sont soignés, dorlotés, gâtés, blanchis, nourris, chaussés, coiffés...

C'est un métier tellement passionnant : choisir la race du cheval, l'élever, l'entraîner, choisir une nourriture énergétique, connaître ses performances, communiquer avec lui, le monter, l'inscrire aux compétitions...





Pour arriver à faire courir un cheval... ce n'est pas de la tarte!!




Le matos autour d'un cheval est d'une très grande qualité. Il faut mobiliser beaucoup de moyens tant financiers qu'humains : construire un hippodrome cela peut faire vider les caisses!!
Pour financer tout cela il y a les tickets d'entrée, les paris, la publicité... et pour les propriétaires des chevaux les prix à emporter dans les courses.


Autre que les dépenses, il y a aussi des gens bénévoles prêts à donner un coup de main pour participer à cette passion : ce sont les commissaires, des juges indépendants et altruistes chargés du contrôle des courses. Ils veillent à ce que les courses se déroulent dans le cadre de la légalité des normes.




Un cheval est un animal "énorme", grand, puissant qui requiert un énorme entretien, un énorme amour, un énorme travail donc qui doit aboutir à la victoire, au triomphe. En échange de tout ce sacrifice on aura des grandes satisfactions si les démarches sont bien menées.




Le propriétaire, l'éleveur est le concepteur dans son haras. Il y dessine la stratégie à suivre avec son équipe d'experts : le vétérinaire, le dentiste, le maréchal ferrant, le jockey... En partant du début, c'est à dire, à la recherche du meilleur mâle pour sa jument afin d'avoir le croisement le plus réussi possible, il faut aboutir à la victoire à l'arrivée, au succès qui sera le but à accomplir. Les poulains sont les futurs athlètes qui seront entraînés jusqu'à l'âge de 18 mois.




Le propriétaire est le premier investisseur financier, il aime les chevaux et la compétition mais aussi le goût du défi qui encourage sa passion. Il doit créer une équipe performante pour conduire le cheval en premier à l'arrivée. Le vétérianire a un rôle important à jouer : il veille pour la santé du cheval et pour sa condition physique. Sur l'hippodrome, il est chargé d'effectuer des prélèvements biologiques dans le cadre du contrôle anti-dopage, car les propriétaires malins peuvent aussi tomber dans la tentation et doper leurs chevaux pour augmenter leur vitesse et endurance.






La tâche de l'entraîneur et lourde car il a une grande responsabilité. Il doit être en grande forme physique et mentale pour que le cheval obéisse ses consignes. En même temps, il doit juger si l'aptitude du cheval est propre à la compétition et puis l'amener sans hésiter au plus haut de sa condition tant physique que psychique.



Le jockey est une pièce importante dans cette équipe et doit avoir un sacré caractère : son métier est d'une grande exigence tel un athlète de haut niveau. Chaque jour, il fait face à des nouveaux défis, il s'entraîne à la maison sur un cheval en carton, il suit un régime alimentaire stricte, il doit peser le moins possible, il doit développer son intelligence pour conduire le cheval à la victoire, faire attention aux accidents et à d'autres risques réels imprévus.




Les jockeys portent des casaques et des roques colorées, particulières à chaque propriétaire et écurie, afin de se distinguer les uns les autres, de pouvoir suivre leurs parcours et les performances de chaque cheval au moment de la course. Le poids du jockey et du cheval et très important et avant et après chaque course, le jockey ou driver doit vérifier son poids. Il est pesé surtout dans les courses au galop : il y va avec sa selle, le tapis de selle, la sangle, la sursangle et le collier. Ensuite, il faut qu'un juge égalise les chances de chaque participant par le poids, un critère prépondérant pour le juste développement de la course.





Mais avant le départ, il vaut mieux faire un tour au Rond de présentation. C'est là que l'on peut voir pour la première fois les galopeurs et leurs chances car ceux qui parient veulent savoir sur quel cheval pourront être gagnants.



Le cheval est porteur d'une identité sur le tapis de selle, propre à l'hippodrome : ici la ville où le cheval participe, Pontivy, et son numéro d'ordre le 5. Remarquez l'étrier, il est assez haut par rapport à ce que l'on est habitué à voir car le jockey doit se dresser par dessus la tête du cheval pour l'encourager en pleine course.

Quelles sont les chances et la forme physique des participants à la course? Pour cela, on ira voir au Rond des présentations. Avant les courses, les propriétaires présentent à la vue des spectateurs leurs jockeys et leurs chevaux en faisant quelques tours.




Les parieurs mordus peuvent créer dans leur tête leur jockey et cheval gagnants idéaux en y jetant un coup d'oeil à tous les deux. Pour parier, il est important de savoir dans quel état se trouvent le jockey et le cheval.




Le lad accompagne le jockey et le cheval sur le Rond de présentation.




Dans le Rond de présentations, les chevaux sont présentés au public les uns après les autres avant le départ. De cette manière, le public peut connaître de près l'état de santé du cheval et sa forme physique afin de s'assurer le mieux possible les paris gagnants.



Ensuite, on va s'asseoir sur les sièges sur la tribune et pour observer le développement de la course on sera pourvus des jumelles...



 ...ou on ira tout près de la piste afin de suivre "en direct" la participation de notre cheval gagnant dans la course. Lorsque les chevaux passent tout près, c'est comme un orage qui passe à toute vitesse : on entend les jockeys crier, les soufflements des chevaux et le bruit de leur sabots.

C'est le moment du départ.
Lorsque le starter, le nom du juge de départ, appelle les participants à prendre position pour le départ on dit que les chevaux sont "sous les ordres". Ils se placent tout près de la ligne de départ en attendant le signal du commissaire et...



...c'est parti!!

Chaque jockey essaiera de trouver sa place dans cette masse poussiéreuse.
Quelques uns essaieront d'aller tout près de la corde, c'est à dire, le trajet le plus court à l'intérieur du trajet...









...d'autres, avec plus de difficultés, iront au galop par l'extérieur.



Un cheval de course peut atteindre au galop les 60 km/h.





Pendant l'après-midi, plusieurs courses sont programmées.




Après la course, le cheval est conduit à sa loge pour le laver et vérifier son état.

Une autre course se prépare à partir. Cette fois il s'agit d'une course de trot attelée : le cheval est aménagé d'un sulky, une voiture à deux roues adaptée derrière lui où est installé assis le jockey. La vitesse atteinte est moins importante qu'au galop mais la course reste toujours passionnante.




Avant la course, les jockeys préparent leurs chevaux et les font "canter", les échauffer.





Si voir un cheval courir est impressionnant, voir une course tous ensemble... c'est le top du top!  Les voir se lancer sur la piste, les yeux un peu égarés, affolés à cause du stress, la sueur qui dégouline, les pattes qui avancent, les coups de fouet des jockeys, les engueulades, les cris d'encouragement, l'endurance du cheval et sa résistance...




Ils y vont à tout allure essayer de gagner la première place de la course. Ils se poussent, ils se bousculent, ils crient, ils s'engueulent entre eux... Le vacarme est hallucinant!




La course est très disputée et ils galopent très serrés les uns les autres.




La bagarre pour se franchir un chemin est musclée. Une course de chevaux ce n'est pas une blague ; surtout s'il y a une chute après un obstacle à 60 km à l'heure!!




Le jockey peut être grièvement blessé, le cheval aussi, mais il peut être dangereux si pendant la course il galope tout seul en anarchie car il peut gêner les autres participants.




Dans les courses, les chevaux sont pénalisés et disqualifiés s'ils ont une allure irrégulière et s'ils 
franchissent le poteau au galop.




Après la course, on rentre à la caravane...



...et on vérifie l'état du cheval.


Pour prendre des images sous un beau soleil apparemment nous n'avons aucun problème! Il fait beau, il y a de la lumière, donc on a assez de vitesse pour y aller!
Dans les courses hippiques, la vitesse c'est ce qui compte, car les chevaux vont vite et ils ne peuvent pas s'arrêter pour se faire prendre en photo.
Dans tous les cas nous serons discrets, ne jamais effrayer un cheval. Il faut éviter le contrejour, le soleil toujours derrière nous ou de côté, s'équiper d'une longue focale 200 mm ou au-delà, prévoir la trajectoire des animaux, prendre des plans rapprochés pour figer l'effort et les gestes du cheval et du jockey. Avoir une très grande vitesse dans notre appareil pour capter le mouvement des muscles, la sueur si c'est le cas, la tête du cheval un peu affolée, des gestes qui ne durent qu'une seconde! Essayer aussi la possibilité d'avoir un flou pour les pattes ou les objets en mouvement et un corps et une tête nette. Cela donne du dynamisme à votre image!
 
 



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"Restauration d'un secrétaire à cylindre du XVIIIè siècle fabriqué par Roger Vandercruse dit Lacroix"

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